Vesoul
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ANTI-CHASSE à Vesoul : la pétition de Marc-Claude de PORTEBANE fait mettre en taule 2 cadres de la Fédé 70 !
- Par auraenvironnementparis
- Le 01/12/2016
- Dans STOP à la CHASSE
La pétition cinglante de Marc-Claude de PORTEBANE fondateur
de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux
qui dénonçait des abus à la Fédé de la chasse du Haut-Doubs :
Prison ferme pour 2 ex-cadres lourdement
condamnés pour exécution d'animaux protégés !
Le 19/11/2013, Marc-Claude de PORTEBANE Lançait une pétition qui recueillait plus de 7 900 signatures en soulevant l'indignation générale en France.
Son titre : "STOP à la Fédération de la Chasse du 70 et à cette honteuse destruction d’espèces protégées en bande organisée à Noroy-le-Bourg !". Lien : http://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-federation-chasse-70-honteuse-destruction/11014
Ouest-France (01/01/2016) nous informe comment la justice vient de condamner ceux que nous dénoncions avec force vigueur :
"Les anciens dirigeants de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône ont été condamnés jeudi par le tribunal de Vesoul à un an de prison ferme pour avoir donné l'ordre à trois apprentis d'exécuter plus d'une centaine d'animaux protégés.
Le tribunal correctionnel a également prononcé des peines de 4 à 12 mois de prison avec sursis pour un technicien et trois apprentis de la fédération qui avaient reconnus avoir tué entre octobre 2010 et juillet 2013, sur ordre, plus d'une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés sur la réserve cynégétique de Noroy-le-Bourg (Haute-Saône).
David Lombardot, l'ancien directeur, et Robert Putz, l'ancien président, « ont manipulé les gosses, M. Putz est le grand ordonnateur, il savait, il a laissé faire et il a encouragé », a déclaré la présidente du tribunal Claire-Marie Casanova en rendant le jugement, avant de souligner « le trouble considérable causé à l'environnement ».
Les apprentis tiraient les chats sauvages et les rapaces au fusil, les blessaient mortellement ou les empoisonnaient sur le territoire de cette réserve gérée par la fédération de chasse départementale et destinée à faire proliférer le petit gibier.
« La prime de queue »
Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». L'un des apprentis a dénoncé ces agissements et permis ce procès.
Le tribunal est allé bien au-delà des réquisitions du parquet qui n'avait pas demandé la condamnation de l'ancien président de la fédération, requérant uniquement des peines de prison avec sursis pour les deux autres cadres et les apprentis.
Une quinzaine d'associations de protection de la nature seront indemnisées en tant que parties civiles."
LA PETITION VICTORIEUSE
DE MARC-CLAUDE de PORTEBANE
"Exigeons la démission en bloc du conseil d'administration de la Fédération départementale des chasseurs de la Haute-Saône !
Organisons la résistance pour la protection des animaux sans défense fusillés à bout-portant par des assassins !
Au coeur de la Haute-Saône à une dizaine de kilomètres de la préfecture, sur la petite commune de Noroy-le-Bourg, se déroule depuis plusieurs années l’inimaginable.
Des actes illégaux étaient effectués par du personnel de la fédération des chasseurs de Haute-Saône dans le cadre de la gestion d’un terrain de plusieurs dizaines d’hectares situé en partie sur une zone Natura 2000.
Ceci dans l’objectif d’établir la vitrine cynégétique et pédagogique du département avec l’implantation très onéreuse de lapins de garenne et de faisans. Ces espèces n’ont d’ailleurs aucune légitimité au sein du cortège de la faune autochtone.
Selon les témoignages, la structure départementale aurait organisé, pendant plusieurs années, la destruction des prédateurs présents sur ce secteur.
Les témoins parlent de 252 animaux de la faune sauvage qui ont été tués dont 80% d’espèces protégées au titre 411-1 du code de l’environnement.
La liste est longue : martres, chats forestiers, hérissons d’Europe, buses variables, éperviers d’Europe autour des palombes…(cf. les documents-photos que nous publions sur le site de l'Idiot provincial).
Toujours d’après les témoins, pour parvenir à ce triste palmarès, une ceinture de pièges était disposée autour du noyau d’implantation des faisans et lapins. Tous les animaux capturés, protégés ou non, étaient tués.
Une autre pratique prohibée et très dangereuse aurait aussi été utilisée. Elle consistait à employer des poisons interdits et très puissants. (Poison de type Curater dont le principe actif est le carbofuran, substance interdite au sein de l’Union européenne depuis 2007).
Il est aussi rapporté que les commanditaires rémunéraient les actes contre des preuves matérielles. Ce sont donc d’après les témoignages des paquets de queues de chats forestiers ou autres rapaces qui arrivaient dans les mains des donneurs d’ordres pour être échangés contre des euros…
Cependant, par une journée du mois d’août 2013, des preuves accablantes sont trouvées par des agents de l’ONCFS lors de leur perquisition au sein du siège de la fédération des chasseurs de la Haute-Saône et du site de Noroy.
Les témoins, qui ne veulent pas en dire plus pour l’instant, affirment que nous ne sommes pas au bout de nos surprises… Les parties civiles nous en apprendront davantage lorsqu’elles auront accès au dossier. A moins que le Procureur général, maintenant en possession du dossier depuis le 20 septembre, décide de s’exprimer sur ce sujet.
Mais suite à cet événement, on ne peut empêcher certaines questions d’émerger :
- Que faut-il penser du bien-fondé d'un agrément au titre de la protection de la nature à une association aussi peu respectueuse des lois concernant les espèces protégées ? Notamment lorsque celle-ci a la possibilité d'intervenir dans les écoles, collèges et lycées de nos enfants pour parler de la biodiversité et de la protection de la nature ?
- La gestion de la faune sauvage dont se prétexte la FDC 70 est-elle légitime ?
- La formation des jeunes chasseurs et piégeurs par la FDC 70, permet-elle d’obtenir des titulaires responsables ?
- L’aptitude de la FDC 70 à accueillir et à former des jeunes étudiants stagiaires (de BTS gestion et protection de la nature ou autres) est-elle encore fondée ?
- Que pense le Préfet de Haute-Saône de cette affaire ?
- Que pense le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN) de ces intervenants en milieu scolaire ?
- Que pensent les services de Police et de Gendarmerie sur la provenance des poisons et la mise en danger d’autrui lors de leur manipulation ?
- Que penser de la gestion comptable de la FDC 70 ?
- Cette affaire a-t-elle une relation avec la forte augmentation de la cotisation des chasseurs du département auprès de leur fédération ?
- Que se passait-il sur les autres sites gérés par la FDC 70 ?
- Que pense la FNC ?
- Que pensent messieurs Jean-Pierre POLY, directeur général de l’ONCFS et Henri SABAROT, président du conseil d’administration de cette enquête ?
Exigeons la démission en bloc des administrateurs de la Fédération départementale des chasseurs de la Haute-Saône qui participent à des missions de service public, notamment les actions qu'elle mène dans les domaines suivants (comme le stipule l'article 12 de ses statuts) :
- Mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental ; protection et gestion de la faune sauvage et de ses habitats ;
- Contribution à la prévention du braconnage ;
- Information, éducation et appui technique à l'intention des gestionnaires de territoires et chasseurs, etc...
Objectif national : 100 000 signatures - Merci de valider vos signatures -
Pas de pitié pour les assassins d'animaux innocents, faisons confiance à la justice de notre pays !
MERCI !
Marc-Claude de PORTEBANE
Ancien-candidat à la députation de l'Allier (Auvergne) "