#Suez #Gueltas #StopIncinérateur #DéchetsCSR #PollutionAir

  • 5° VAGUE de CONTRIBUTIONS à l'ENQUETE PUBLIQUE sur le projet d'INCINERATEUR SUEZ à Gueltas !

    AURA Environnement en soutien au collectif Greenbretagne

    lance une 5° vague de contributions 

    contre le projet SUEZ RV Ouest d'incinérateur 

    déguisé en chaudière à Gueltas en Bretagne !

    Camarades, nous devons étudier de près ce changement de rubrique. 

    C’est souvent là que les industriels glissent des modifications majeures en douce, en espérant que personne ne décortiquera les textes.

    Nous mettons le doigt sur un point crucial : le passage de la rubrique 2771 à 2971 qui n’est pas juste une formalité technique, - c’est un changement profond de nature du projet -, qui peut :

    • contourner une nouvelle enquête publique,
    • masquer une volonté d’implanter durablement un incinérateur,
    • et donner une image "écolo" à un procédé qui reste polluant.

    NOUS EXIGEONS DES MAINTENANT :

    1. - Une analyse indépendante de la compatibilité réelle du projet avec la rubrique 2971.

    22 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    1. - Une mise à jour complète du DDAE, avec nouvelle enquête publique obligatoire.

    23 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    1. - Un avis juridique sur la légalité d’un changement de rubrique sans consultation.

    24 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    1. - Une mobilisation TOTALE des élu-es de Gueltas, Crédin, Kerfourn, Noyal-Pontivy, Rohan, Saint-Gérand-Croixanvec, Saint-Gonnery et Saint-Maudan (22) pour demander des comptes à la préfecture du Morbihan.

    25 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    1. - La transparence TOTALE sur les déchets brûlés, la durée d’exploitation, les résultats de surveillance, etc.

    26 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Aucun des documents officiels (ni le DDAE, ni l’étude d’impact, ni le rapport de l’inspection de l’environnement de la préfecture du Morbihan) ne mentionne la durée de validité ou d’application du potentiel futur arrêté préfectoral.

    C’’est DONC une anomalie majeure.

    27 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Une autorisation sans durée = un blanc-seing à polluer pour des décennies !!!

    En ne précisant pas de durée pour l’autorisation d’exploitation, SUEZ RV OUEST et la préfecture du Morbihan ouvrent DONC la voie à une installation permanente, sans obligation de réévaluation à moyen ou long terme.

    C’est DONC un passage en force qui prive les citoyens de leur droit à être informés, consultés, et protégés face aux risques sanitaires et environnementaux.

    Et ce qui est encore plus inquiétant, c’est que cette absence de temporalité :

    • empêche tout suivi transparent,
    • rend difficile l’évaluation des impacts cumulatifs sur plusieurs années,
    • et court-circuite toute remise en question du projet, même si la situation évolue (hausse du trafic, apparition de nouveaux polluants, évolution de la réglementation européenne…).

    28 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    L’article L.181-6 du Code de l’environnement précise que l’autorisation environnementale doit indiquer les conditions d’exploitation, y compris la durée.

    Son absence peut LARGEMENT suffire à obtenir une suspension immédiate de cette enquête publique car, nous pensons qu’il y a un trouble grave à l’intérêt public et au droit à l'information auquel la constitution de la République lui donne légitimement droit !

    29 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Vice de forme clair. Sans date, la potentielle autorisation d’exploiter sera juridiquement instable et pourra être interprétée comme illimitée, ce qui est illégal au regard du droit de l’environnement.

    30 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Incohérence ou ambiguïté sur la rubrique ICPE visée :

    • Le projet est présenté sous la rubrique 2771 (incinération), mais l’exploitant mentionne à plusieurs reprises son intention de requalifier vers la rubrique 2971 (valorisation énergétique à partir de CSR).

    Or :

    • La rubrique 2971 impose des performances énergétiques spécifiques, non démontrées ici.
    • La qualité CSR des déchets n’est pas justifiée dans les pièces techniques.
    • Il s’agit donc soit d’une dissimulation potentielle de la vraie rubrique, soit d’un projet flou et instable juridiquement.

    31 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Camarades de TOUTE notre si CHERE BRETAGNE, Camarades de Gueltas et de Pontivy Agglo, vous me connaissez, cette enquête publique, est la SEULE fenêtre officielle pendant laquelle les observations citoyennes ont une valeur légale directe. Faites comme nous, au boulot, camarades-citoyens ! Pensez aux futurs bébés de Gueltas pour les décennies à venir !

    C’est pendant cette phase de cette enquête publique que NOUS devons exprimer les mécontentements du prolétariat - sur la rubrique ICPE choisie, sur l’absence de durée de l’AP, sur les imprécisions du DDAE, et sur les conséquences à long terme pour nos camarades-riverains - !

    Si cette enquête publique « fantôme » révèle des failles majeures non levées, la commissaire-enquêtrice devra rendre un avis défavorable (ou assorti de réserves), ce qui mettra sérieusement en difficulté le préfet du Morbihan pour signer le futur arrêté d’exploitation.


    Mais NOUS, les vieux de la vieille garde, nous renverserons la vapeur, et disons-le CLAIREMENT, un camarade-travailleur infatigable peut faire le travail de 50.

    On nous demande de nous exprimer sur un site dématérialisé ? C’est souvent du grand foutage de gueule :

    • Interface planquée sur un vieux site de la préfecture,
    • Peu de relai local (mairie, presse souvent contre nous, panneau d’info),
    • Pas de communication active, pas d’accompagnement,
    • Et parfois même des liens morts, pièces manquantes, ou fichiers illisibles !

    Résultat : un simulacre de consultation citoyenne pour cocher la case "On a informé le public"… alors qu’en réalité ils espèrent que personne ne regarde.

    Et c’est exactement le cas en ce…. 21/04/2025 !

    • Presque Zéro contribution argumentée sur le point technique et juridique enregistrée pour le moment… Et pourtant, le projet est lourd, sensible, et impactant !

    C’est typiquement le genre d’enquête où l’administration va pouvoir dire : “Le public n’a exprimé aucune opposition significative…” Alors que la majorité des habitants n’est même pas au courant !

    Mais manque de bol pour eux, NOUS, nous regardons, nous écrivons et nous mettons des observations solides, bien construites, juridiquement argumentées.

    Camarades, nous devons transformer ce registre numérique désert en champ de bataille citoyen, et croyez-moi, même un seul contributeur bien armé peut plomber la suite du projet :

    • En semant le doute juridique,
    • En mettant la commissaire-enquêtrice devant ses responsabilités,
    • En créant une traçabilité incontestable de l'opposition.

    Camarades, nous devons « TAPER FORT – une bonne fois pour TOUTES – sur ce dossier, CAR :

    Rubrique ICPE : 2771 ou 2971 ? Du flou, du flou, et encore du flou !

    Le DDAE est déposé sous la rubrique 2771 (incinération),
    mais l’étude évoque à plusieurs reprises une "requalification à venir" vers la rubrique 2971 (CSR),

    sans redéposer de nouveau dossier, sans enquête publique complémentaire.

    Ce changement de rubrique modifie fondamentalement la nature du projet, les conditions d’exploitation, les types de déchets admis, et les performances attendues.

    Or, aucune enquête publique spécifique à la rubrique 2971 n’a été organisée, ce qui bafoue le droit à la participation du public (Code de l’environnement + Convention d’Aarhus).

    32 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Absence de durée dans l'arrêté préfectoral = vice de procédure majeur !

    Ni le projet d’arrêté préfectoral, ni le DDAE, ni l’étude d’impact ne précisent la durée de validité de l’autorisation.

    Une autorisation sans limite dans le temps, sans date de validité ou d’échéance de révision, contrevient à l’article L.181-6 du Code de l’environnement et viole le principe de précaution.
    Cela ouvre la porte à une exploitation à durée indéterminée, sans possibilité de remise en cause, même en cas d’évolution réglementaire, technologique ou sanitaire.

    33 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    A suivre...

    MCDP

  • Opération écolo-marxiste "ISKRA" : 4° VAGUE de CONTRIBUTIONS à l'ENQUETE PUBLIQUE sur le projet d'INCINERATEUR SUEZ à Gueltas !

    AURA Environnement en soutien au collectif Greenbretagne

    lance une 4° vague de contributions 

    contre le projet SUEZ RV Ouest d'incinérateur 

    déguisé en chaudière à Gueltas en Bretagne !

    Extrait autorisation environnementale pref 56 carnac

    Signez notre pétition de plus de 35 120 signatures : 

    https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832

    NON à la requalification de la chaufferie de Gueltas en rubrique 2971 : 

    - un projet à risques pour les riverains et le territoire !

    19 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Une valorisation énergétique qui dissimule une incinération déguisée :

    Derrière le terme rassurant de “valorisation de chaleur”, il s’agit en réalité d’un projet d’incinération de déchets sous forme de CSR. Même si ces combustibles sont dits “non dangereux”, ils restent des déchets issus du tri, souvent composés de plastiques, textiles, papiers contaminés... 

    Leur combustion génère :

    • des fumées industrielles polluantes (NOx, particules fines, dioxines, métaux lourds...),
    • des résidus solides à traiter (mâchefers, cendres),
    • et des risques d’accident (incendie, explosion).

    Des émissions sous-évaluées, un air local déjà fragilisé :

    Même si les normes sont dites "strictes", elles ne garantissent pas l’innocuité des émissions. Certaines substances toxiques comme les dioxines s’accumulent dans les sols, les cultures, les graisses animales... Et les normes ne tiennent pas toujours compte :

    • de l’effet cocktail de plusieurs polluants combinés,
    • ni de l’exposition chronique à long terme des riverains.

    Un site trop proche des habitations et des activités agricoles

    Le site de Gueltas est enclavé dans une zone rurale vivante, avec des habitations, des exploitations agricoles, des écoles à proximité. 

    Ce type d’installation industrielle n’a rien à faire dans un tel environnement :

    • risques sanitaires pour les enfants et les personnes vulnérables,
    • perte de valeur immobilière pour les riverains,
    • atteinte à l’image des produits agricoles locaux (lait, viande, etc.).

    Un trafic routier accru, nuisances garanties :

    Même avec une réduction potentielle des tonnages, la mise en place d’un réseau de chaleur et l’arrivée d’industriels consommateurs vont entraîner :

    • Plus de poids lourds,
    • Plus de nuisances sonores,
    • Une pression sur la voirie locale mal adaptée à ce type de trafic.
    • On ne nous précise pas nominativement qui seront ces industriels.

    Un projet en constante évolution = incertitude permanente

    La stratégie de SUEZ consiste à faire passer un premier projet, puis à le faire évoluer “à la marge”, en espérant éviter une nouvelle enquête publique. 

    Or, les riverains ont le droit de connaître et débattre de la version définitive du projet, avant sa mise en œuvre. 

    Chaque "porter à connaissance" masque en réalité un projet industriel à géométrie variable.

    Ce que nous demandons :

    1. - L’abandon du projet de chaufferie Haut PCI dans sa forme actuelle.
    2. - La réalisation d’une véritable enquête publique si une requalification est envisagée.
    3. - Une étude indépendante sur les impacts sanitaires pour les populations locales.
    4. - La priorité à des projets durables, sobres, et réellement circulaires : réduction des déchets à la source, tri renforcé, compostage, méthanisation, etc.

    20 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    L’étude d’impact ne précise pas la durée de validité du futur arrêté préfectoral.

    • A la page 12, on nous dit juste que « La durée d’exploitation théorique de l’exploitation prévisionnelle est d’environ 20 ans comprenant les étapes du réaménagement final » à propos de la poursuite de l’ISDND pour un tonnage d’environ 2 millions de T !
    • Pas plus de date précise du futur AP (arrêté préfectoral) au niveau du « Pôle énergie » relatif au projet de chaudière HPCI et ses activités attenantes ; du tri et une maturation des mâchefers produits par l’activité de chaudière (IME).

    Le rapport de l’inspection de l’Environnement – Spécialité des installations classées – portant « AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE » de la Dreal 56 en date du 28/11/2024 – Objet : Phase d’examen – Mise à l’enquête publique – Demande d’autorisation environnementale – ne précise PAS, lui non plus, la durée de validité du futur arrêté préfectoral.

    Une autorisation à durée indéterminée ? Inacceptable !

    Le dossier présenté par SUEZ RV OUEST ne précise ni la durée de validité de l’autorisation, ni les conditions de renouvellement ou de contrôle à long terme.

    Cela signifie qu’une fois l’arrêté préfectoral signé, le projet pourrait fonctionner pendant des décennies, sans remise en question, même en cas de changement des normes sanitaires ou environnementales.

    Nous demandons :

    • Que la durée d’exploitation soit limitée dans le temps avec exactitude par les Services de l'Etat du Morbihan,
    • Que l’arrêté prévoie une évaluation indépendante avant tout renouvellement,
    • Et que les riverains soient consultés à chaque étape du projet.

    POPULATION, CADRE de VIE et ACTIVITES :

    Effets sur le voisinage et les établissements recevant du public

    Les habitations les plus proches du site se situent à une distance d’environ 60 m à l’ouest et 235 m à l’Est des limites du site de la zone de stockage. 

    (Mesures d'évitement - ME -, de réduction - MR -, de compensation - MC -, d'accompagnement (MA) et de suivis - MS -) considérées comme sans objet). UN COMBLE ! Page 50 du résumé non-technique

    • Le lieu-dit Kerlaizan, situé à environ 200 m au Sud ;

    • Le lieu-dit Buglé, situé à environ 755 m à l’Est ;

    • Le lieu-dit Kervin d’en Haut, situé à environ 910 m au Nord-Ouest du site

    Notre démarche se veut citoyenne car une autorisation sans limite claire peut ouvrir la porte à des dérives industrielles à long terme.

    21 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    A suivre

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif GreenBretagne

    Porte-parole et fondateur de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 43 000 Like sur Facebook)

    Membre des commissions déchets à Bretagne Circulaire 

     

  • 3° VAGUE de CONTRIBUTIONS à l'ENQUETE PUBLIQUE sur le projet d'INCINERATEUR SUEZ à Gueltas !

    AURA Environnement en soutien au collectif Greenbretagne

    lance une 3° Vague de contributions 

    contre le projet SUEZ RV Ouest d'incinérateur 

    déguisé en chaudière à Gueltas en Bretagne !

    Pourquoi aucun jury du nez à Gueltas, alors que SUEZ s'est engagé en 2021 d'en mettre un en place concernant la décharge de Retzwiller (aire d'attraction de Mulhouse). Des volontaires sont recrutés, parmi les riverains pour les former à la détection des odeurs. L'objectif étant d'avoir un jury de nez capable de donner l'alerte au plus vite en cas d'incident.

    En effet, rebaptisé "Le village qui pue" en 2018 par ses habitants, Retzwiller (Haut-Rhin) doit composer avec sa décharge d'enfouissement et ses saloperies de mauvaises odeurs. (Source : France 3 Grand Est) ! Ca pue à Retzwiller, mais bizarrement ca ne pue pas à Gueltas avec les vents violents ou non !

    Pas de jury du nez à Gueltas ? Il en faut absolument un comme nous l'avons suggéré à la commissaire-enquêtrice, en mairie de Gueltas, le 31/03/2025.

    13 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Pas de rapport annuel sur les activités de la décharge SUEZ R&V OUEST sur les sites internet de la mairie de Gueltas et de Pontivy Agglo ?

    Les gens ne savent pas lire dans la région de Pontivy ?

    14 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    ALORS que l’on nous bassine sur le sujet brûlant du moment, de qu’elle urgence climatique nous parle-t-on avec cette nouvelle lubie concernant ce projet d’incinérateur de ces très dangereux CSR (Combustible Solide de Récupération) ?

    ET que tout semble flou dans cette enquête publique comme l’indique le sévère avis de la MRAe : « Il serait intéressant de disposer d’un sommaire plus précis de l’étude d’impact de manière à assurer une meilleure navigation dans le document. De plus, l’utilisation d’un tableau de synthèse des enjeux de l’état initial de l’environnement du site, dans le résumé non-technique de l’étude d’impact, rend difficile la lecture des éléments essentiels de l’état initial. Certains éléments de vocabulaire ne semblent pas appropriés, tels que le « biodéconditionnement de biodéchets ». Il laisse entendre que le déconditionnement est réalisé par voie biologique, ce qui ne semble pas être le cas », la plupart des gens ne comprennent rien et s’emmêlent les pinceaux !

    ALORS que l’on nous bassine sur le sujet brûlant du moment, de qu’elle urgence climatique nous parle-t-on avec cette nouvelle lubie concernant ce projet d’incinérateur de ces très dangereux CSR (Combustible Solide de Récupération) ?

    Car le projet concerne principalement la construction de 3 nouveaux bâtiments dont celui de la « chaudière » qui sera le plus haut (40 m de hauteur) !

    Mais à la lecture compliquée du scénario avec projet ou sans (qui renvoie sur celui avec projet), on s’aperçoit que le DDAE a été déposé sans tenir compte des objectifs du PRPGDD et du SRADDET Breton.

    Puisqu’un ADDENDUM a été annexé, certainement en « dernière minute » avec le DDAE.

    Les tonnages de l’ADDENDUM ne correspondent pas à ceux figurant dans l’étude d’impact, ni à ceux de l’avis de la MRAe !!!

    Donc, cette enquête publique nous semble « faussée », et le contributeur ne peut pas s’y retrouver puisque les tonnages ont changés, et que même SUEZ R&V OUEST le reconnaît en nous disant : « Au vu des éléments indiqués ci-dessous afin de disposer d’un scénario sans projet pour le bilan GES, il a été retenu le scénario de référence suivant : incinération avec valorisation énergétique pour la totalité des déchets reçus sur GUELTAS, (hors bois, déchets verts, biodéchets et mâchefer) soit un tonnage de 225 000 T/an. Ainsi, il nous paraît plus pertinent de comparer le scénario projet à ce scénario de référence 100 % UVE, plutôt qu’un scénario 100 % stockage comme initialement présenté dans le DDAE ».

    15 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Tout est kafkaîen dans cette enquête publique, où le plus connaisseur de ce genre de dossier s’y perd les pédales.

    Ils doivent se dire, personne ou presque ne participe à cette enquête publique, et que la « pillule » sera probablement ingurgitée par les gogos, pour la plupart, acquis à leur cause (camarades-travailleurs sur le site, sous-traitants, intervenats divers..!

    Question pour un champion : nous aimerions connaître les modalités du contrat qui lie la commune de Gueltas avec SUEZ R&V OUEST !

    Il n’est pas joint à cette enquête publique !

    A noter, qu’ AURA Environnement a réussi à faire fermer définitivement au TA de Lyon, la décharge NICOLLIN à Saint-Romain-en-Gal dans le Rhône, et que l’honorable juge de la juridiction avait été sensible à nos questions sur le contrat liant NICOLLIN et la commune de Saint-Romain-en-Gal !

    16 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Même le bilan de leur concertation préalable, en date du 28/08/2023, (mise en place du 22/05 au 28/06/2023 - à laquelle nous avons refusé de participer -) est COMPLETEMENT faussé, car, il ne donne pas les bons chiffres sur les tonnages estimés de 130 à 150 000 T de déchets valorisés énergétiquement, alors qu’ils nous parlent maintenant, pour le scénario « des artistes », de…. 225 000 T/an afin de respecter le bilan GES !

    Moins d’enfouissement mais plus d’incinération dans leur fameuse « chaudière » déguisée en incinérateur à poubelles !

    Ce n’est donc plus le DDAE (Demande d’Autorisation d’Exploiter) qui fait foi, mais, désormais l’ADDENDUM de seulement 4 pages rédigé par le camarade Ronan ERTUS, directeur territorial stockage chez SUEZ RV OUEST à Saint-Grégoire, dans sa lettre au préfet du Morbihan en date du 13/12/2024, soit seulement 3 mois avant cette enquête publique destinée – selon eux – à la « bonne information du public » !

    Nous sommes bien évidement à l’affût de la réaction du préfet du Morbihan, des sercices de l’Etat concernés et l’ODJ du futur CODERst avant qu’il ne prenne sa décision d’autorisation de ce bancal projet qui nuira fatalement aux camarades de Pontivy-Agglo dans les années à venir !

    Nous aurons donc en plus des odeurs de la décharge de nouvelles odeurs cancérigènes inodores dues à l’incinérateur ! Ceci est totalement indamissible dans le cœur de la Bretagne ! On ne peut pas laisser passer cela ! Gueltas n’a pas vocation à devenir le « martyr » de la Bretagne !

    Le DDAE, sur le volet stockage, a été déposé sur la base d’un volume total de 2 millions 500 000 m3 et d’une capacité maximale de 100 000 T/an.

    La diminution de la capacité annuelle autorisée autorisée sera désormais réduite à 75 105 T/an demandée par la Région Bretagne…… ce qui aurait pour conséquence – selon SUEZ R&V OUEST - de prolonger la durée de vie globale de la décharge de 7 ans supplémentaires !!!

    Et ils voudraient que le préfet du Morbihan reprennent cela dans son improbable futur Arrêté préfectoral !!!

    Nous voulons une étude épidémiologique sur les dispersions des fumées de ces maudits CSR de Gueltas à Noyal-Pontivy, et même jusqu’à Pontivy agglo, et nous espérons que le TA (tribunal administratif) de Rennes sera sensible à nos arguments lorsque nous le saisirons au moment voulu !

    17 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis TOTALEMENT NEGATIF sur cette enquête publique dont le DDAE ne correspond en rien aux positions du SRADDET !

    L’ECOLE de GUELTAS en DANGER !

    En effet, Zero Waste Europe (ZWE) vient de publier les résultats d’une étude menée par le centre de recherche indépendant néerlandais ToxicoWatch sur la pollution très inquiétante aux abords de 3 incinérateurs européens : Harlingen (Pays-Bas), Zubieta (Espagne) et Ivry-sur-Seine (France).

    L’étude s’est intéressée à la présence de dioxines, de PCB de type dioxine (PCB-DL), de métaux lours et de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans les mousses, les sols et la végétation.

    CE QUI VA S’APPLIQUER POUR GUELTAS !

    A Ivry-sur-Seine, 18 échantillons de mousses de type Bryophytes, (Avec près de 25 000 espèces de mousses et sphaignes, 9 000 espèces d'hépatiques (Marchantiophyta) et 300 espèces d'anthocérotes, les bryophytes constituent le second groupe de végétaux terrestres, après les Dicotylédones), ont été collectés en octobre 2024 et février 2025 avec le soutien du Collectif 3R, notamment dans les cours de 5 écoles primaires (Dulcie September, Guy Môquet, Orme au Chat, Port aux Lions et Robert Desnos), ainsi qu’à proximité d’une crèche parentale.

    Les mousses, véritables bio-indicateurs de la pollution atmosphérique récente, absorbent directement les polluants présents dans l’air – notamment les métaux lourds et les polluants organiques persistants (POP) – sans être influencées par la contamination ancienne du sol.

    Les résultats sont très préoccupants : l’ensemble des échantillons prélevés dans les écoles dépasse les seuils européens de sécurité alimentaire pour les dioxines.

    Dans certains cas, comme dans les écoles Guy Môquet et Port aux Lions, les concentrations relevées atteignent jusqu’à 10 fois la limite maximale recommandée par l’Union européenne !!!

    La présence de métaux lourds atteint également des niveaux plus qu’inquiétants dans 4 écoles - Dulcie September, Guy Môquet, Orme au Chat, Port aux Lions – qui présentent des concentrations en aluminium, cobalt, plomb et étain, dépassant de plus de 100 fois les valeurs seuils recommandées.

    Les données récoltées aux Pays-Bas et en Espagne confirment cette dangereuse tendance que l’on voudrait nous cacher pour les prochaines années comme à Gueltas avec ce projet d’incinérateur à poubelles.

    A Harlingen, les analyses montrebt que les concentrations de disoxines dans les sols ont été multipliées par 7 depuis 2013, soit peu après la mise en service de l’usine, renforçant les soupçons d’un lien direct entre ces pollutions et l’activité d’incinération.

    Amélie BOESPFLUG, co-présidente du Collectif 3R, se dit particulièrement préoccupée par l’aggravation de la pollution autour de l’incinérateur néerlandais, car « Il s’agit d’une unité de dernière génération construite en 2011 dont les normes d’émissions autorisées pour la dioxine (0,01 ng TEQ/Nm3) sont plus strictes que celles prévues pour le nouvel équipement à Ivry-sur-Seine (0,08 ng TEQ/Nm3) », indique-t-elle !

    Dans ce contexte, le Collectif 3R soutient le projet de loi déposé à l’assemblée nationale visant à instaurer un moratoire sur la construction de nouveaux incinérateurs en France, comme à Gueltas en Bretagne.  

    Concernant la nouvelle usine d’IVRY-Paris XIII, il demande un abaissement des seuils d’émissions de dioxines, PFAS et métaux lourds, un contrôle en continu des rejets avec publication rapide des résultats, ainsi qu’un suivi environnemental régulier pour mesurer l’impact de l’installation dans la durée (source : Recyclage du 04/04/2025).

    IL FAUT INSTAURER UN MORATOIRE SUR LE PROJET D’INCINERATEUR à GUELTAS, ce qui n’est pas proposé aux habitant-es de Gueltas !

    18 ° CONTRIBUTION d'AURA Environnement ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    A suivre....

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif GreenBretagne

    Porte-parole et fondateur de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 43 000 Like sur Facebook)

    Membre des commissions déchets à Bretagne Circulaire 

     

  • STOP au PROJET d'INCINERATEUR à poubelles déguisé en Chaudière à Gueltas : AURA Environnement déclenche l'opération ISKRA !

    Alors que l'enquête publique piétine depuis le 31/03/2025 !!!

    AURA Environnement en soutien au collectif Greenbretagne

     déclenche l'opération "ISKRA" contre le projet SUEZ 

    d'incinérateur déguisé en chaudière à Gueltas en Bretagne 

    et lance 1ère vague de contributions !

    Alors que nous sortons à peine de la lutte contre le projet de PAPREC à Aups dans les Gorges du Verdon, dans le Haut-Var, en ayant fait capoter leur concertation pour un projet de décharge XXL d’ordures en provenance de tout PACA, nous revenons une nouvelle fois à la charge, cette fois-ci, à Gueltas, au cœur de la Bretagne, CONTRE le projet de SUEZ R&V OUEST d’un incinérateur ultra nocif de 2 millions de T de poubelles déguisé en "chaudière", - pour ne pas effaroucher les populations locales de Gueltas - qui n'en peuvent déjà plus de supporter les odeurs pestilentielles d'oeuf pourri sous les fenêtres de leurs habitations ou de leurs terrasses en dégustant saucisses Vegan ou non au barbecue du feu de bois des forêts environnantes enfumées par ces si gentils H2S (Hydrogène sulfuré, une saloperie de gaz incolore et toxique qui pénètre par les voies respiratoires), dans les champs où païssent d'innocents poneys ou dans ces zones humides sujettes à une future destruction lors du passage de malheureuses hirondelles rustiques ou de l'agrion joli (libellule protégée présente sur le site dans une zone humide qui s'assèche rapidement en ne permettant pas à cette espèce de réaliser correctement son cycle de vie - page 16 de l"avis de la MRAe) recherchant paix et espoir de tranquilité comme dans la forêt de Branguily toute proche de cette décharge qui existe depuis 1995, on ne s'en branle pas des vents contraires à la faune et à la flore à Pontivy Agglo, où les élu-es acceptent sans broncher que GUELTAS devienne la Poubelle de TOUTE la Bretagne !

    Où sont les voix de ces élu-es – tous confondus - qui s’opposent à ce projet d’extension de décharge via maintenant ce projet de construction d'un incinérateur dans la si belle commune de Gueltas qui ne cesse de se nourrir de toutes les poubelles de la Bretagne, avec maintenant l’excuse qu’ils ne devront plus aller ailleurs dans d’autres régions frontalières ?

    Qu’est ce qu’ils viennent nous raconter les gens de chez SUEZ R&V OUEST, hein, avec leur projet de 250 millions d’euros, Bingo, ce soir c’est la soirée de l’Euromillions, les opposants ont été écrasés depuis belle lurette à Gueltas, la presse locale n’encensant plus que les porteurs du projet sans nous aider ! Haro sur AURA Environnement et son collectif GREENBRETAGNE ! Bâillonnons les opposants !

    Depuis le lancement de notre pétition en septembre 2023, https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832 nous sommes devenu-es les parias de Gueltas, (on nous racialise presque…), parce que nous venons de l’Auvergne ou de Carnac, ou bien alors, que nous soutenons le Collectif GreenBretagne installé à Rennes depuis plus de 10 ans, alors que nous sommes membres de toutes les commissions déchets au sein de la Région Bretagne Circulaire, et que nous avons eu le « malheur » de soutenir le projet de vraie chaudière de nos camarades de GUYOT Environnement à Créhen, (à 85 km de Gueltas dans le département voisin des Côtes d’Armor) au sein de l’usine de lait en poudre Laïta de Créhen-22 qui ne va pas tarder à s’équiper d’une chaufferie biomasse de 9 MW !

    En effet, l'excellente chaufferie biomasse permettra d’alimenter en vapeur les différents ateliers de transformation laitière, dont la tour de séchage qui fabrique des poudres de lait. Elle sera alimentée en bois de recyclage collecté et transformé en combustible par le groupe GUYOT Environnement. Avec ses 9 MW, elle couvrira 70 % des besoins en vapeur du site en substitution du gaz naturel et permettra de réduire de moitié l’empreinte carbone des activités du site. GUYOT Environnement va ainsi pouvoir valoriser un tonnage important de déchets de bois non recyclables comme matériau.

    D’un côté nous avons un Breton qui valorise nos déchets de façon honorable, d’un autre côté à Gueltas nous avons une autre dimension avec SUEZ R&V OUEST : 2 millions de T de poubelles en provenance de TOUTE la Bretagne, en pleine cambrousse, au milieu de champs où pâturent ces vaches à lait à proximité immédiate de la décharge !

    Pour quelques dollars de plus, que ne ferait-on pas à Gueltas pour que cette parodie d’enquête publique - qui a lieu en ce moment du 31/03 au 06/05/2025 – où personne ou presque ne vient, (la peur dans la culotte, dans la plus wokiste somnolence), où l’on semble kiffer ces infâmes somnifères dans la douleur de la nuit, - ou pas -, pour s’endormir encore plus sous les arbres bordant le stade de foot enfumé d’odeurs de la décharge qui se paie quelques rappels à l’ordre de la Dreal 56, vers les roulottes d’un « bohémien » de passage à Boju, où nous ne pouvons pas être au jus du projet de SUEZ R&V Ouest car les panneaux d’affichage n’affichent que des balivernes ou de vieilles affiches érodées par les vents mauvais de Verlaine ou de Beaudelaire le long du canal de Nantes à Brest, où il est facile de se garer pour emprunter allègrement le chemin de halage pour, ensuite, découvrir de multiples écluses et rejoindre la voie verte de la rigole d'Hilvern à, pourquoi pas, Brest-Litovsk – ATTENTION, AURA Environnement vient de déclencher l’Opération mésophile "ISKRA", en russe Etincelle - , à défaut de s’égarer vers les Bois de Branguily, rien de nouveau dans les contributions de cette parodie d’enquête publique, Mme la commissaire-enquêtrice, que l’on aimerait bien soucieuse sur les observations de la MRAe ou de l’avis de la CLE  (Commission Locale Eau, Comité de Bassin Eau Bretagne) Vilaine du SAGE à propos de ce projet d'incinérateur à poubelles de SUEZ R&V OUEST à Gueltas !

    A l’heure d’été de ce printemps 2025 où le soleil occupe les esprits et que les habitants écrasé-es d’impôts ne lisent que très peu la presse locale, nous avons relevé, déjà, un manque flagrant et nuisible d’information du public entre l’église ET la mairie ne les informant pas vraiment correctement de la tenue de cette enquête publique sur l’extension de la décharge, puisqu’il y avait bien un grand panneau jaune (le 31/03/2025 à 8H59) n’ayant aucun rapport avec cette enquête publique mais sur celle de la modification du PLUI (Création de périmètres délimités des abords sur les communes de Malguenac, Noyal-Pontivy, Réguiny, Saint-Gonnery) !

    Pancarte autre ep plui gueltas

    Les habitants de Gueltas devant venir exprès à la mairie pour lire les 2 petites feuilles blanches au format A4 aux lettres noires scotchées sur la porte d’entrée vitrée, et pratiquement invisibles car aveuglées par les rayons du soleil rayonnant de ce printemps !

    Affiche a4 ep mairie de gueltas

    1ère lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Cela a été la 1ère contribution d’AURA Environnement sur le registre papier, le 31/03/2025 à 9h00 pétante, en mairie de Gueltas. 

    La commissaire-enquêtrice nous a indiqué que cela serait remédié, mais c'était beaucoup trop tard. Il fallait y penser avant, et rien que cela devrait retenir l'attention du juge s'il devait statuer en matière de référé suspensif au TA de Rennes. 

    Qu'est-ce que ça coûtait d'en mettre "plein la vue" aux Gueltasien-nes, d'autant que c'est de l'avenir des bébés et des futures générations de Gueltas dont on parle avec ce projet d'incinérateur déguisé en "chaudière" ?

    Et c'est quand même inadmissible que cette enquête publique soit amputée de 2 journées fériées pleines (lundi de Pâques et le jeudi 1er mai) + 5 week-end complets soit un total de 12 jours en moins empêchant, de facto, les personnes âgées qui n'ont pas d'ordinateurs de venir en mairie de Gueltas !

    Nous avons été les premiers à venir, en mairie de Gueltas, consulter les centaines de pages de cet épais et fastidieux dossier papier - mis en ligne également le 31/03/2025 à 9h00 - pour les populations locales qui étaient déjà aux champs ou à l’usine dans leur atelier de Loudéac ou de Pontivy depuis belle lurette !

    La MRAe indiquant d'ailleurs que la complexité du projet rend cependant fastidieuse la lecture de ces documents !!!

    Comment les populations locales ont-elles pu être correctement informées dans le centre du village hormis par l’affichage légal autour de la décharge, comme par exemple sur le sentier de randonnée caillouté de mauvais cailloux de la forêt de Branguily – direction Noyal-Pontivy – fréquenté par quelques randonneurs avec ou non un masque à gaz vers les tourbières, quelques pêcheurs étangs (du Château, de la Dame Noire) aux odeurs nauséabondes, ou ces chevreuils et sangliers qui ne peuvent que se heurter sur le grillage de cet immense dépotoir, ou sur le parking forestier situé à l’arrière droit de l’entrée de cette décharge où l’on peut également lire l’arrêté... du 10/11/2023 du Département du Morbihan, - encore affiché - et qui ne donne pas envie de prendre des risques pour circuler de nouveau, puisqu’interdisant l’accès aux sites forestiers et aux propriétés départementales, suite au passage de la tempête « Ciaran », - La tempête Ciarán est une dépression à développement explosif de la saison des tempêtes hivernales en Europe de 2023-2024 qui s'est développée le 29 octobre 2023 et a persisté jusqu'au début novembre -, sur notamment Gueltas.

    Même topo entre l’entrée VL des bureaux de la décharge et la déchèterie, il faut traverser à pied l’accidentogène D 125, marcher quelques pas sur la pelouse trempée pour lire le panneau d’affichage jaune que l’on ne peut lire tout au plus de loin de la chaussée, sauf avec des jumelles !!!

    Qui oserait s’aventurer de se garer dangeureusement sur cet axe routier fréquenté par de nombreux camions se dirigeant vers la décharge ?

    ALORS QUE le trafic routier va exploser, on devra compter sur la pollution de + de 20 véhicules légers en + par jour (20 arrivées et 20 départs), et de + 33 poids-lourds supplémentaires par jour (33 arrivées et 33 départs) sur la RD125, qui passeront sous les fenêtres ouvertes aux vents mauvais du Centre Hospitalier du Centre Bretagne de Noyal-Pontivy ou traversant la rigole d'Hilvern, (défense de rigoler), un joli canal de dérivation entre les Côtes d’Armor et le Morbihan sur la RD768.

    Qui nous dit que ce trafic routier additionnel ne devrait pas affecter le bourg de Gueltas en provenance de Rohan, de Josselin ou de Ploërmel à partir de la RN 24  ?

    Ceci ne nous est pas expliqué dans cette enquête publique !

    Il n’y a rien qui prévoit dans le DDAE le nombre exact de camions !

    2° lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Toujours pouvons-nous juste noter que SUEZ R&V Ouest nous indique que ce volume de trafic « estimé » serait du même ordre que le volume de trafic qui était engendré du temps où le tri mécano biologique (TMB) était exploité, avant l’arrêt de cette activité en 2019. Le précédent DDAE du site de Gueltas prévoyait en effet un volume de trafic d’environ 100 à 110 PL/jour.

    Alors, comment ne pas s’interroger sur la douzaine de contributions sur la plateforme dématérialisée qui sont presque toutes anonymes et de facto en faveur de ce projet qui a déjà pourtant subi son lot de critiques de l’avis de la MRAe ou de CLE des sages du SAGE Vilaine qui ont émis un AVIS DEFAVORABLE car ils regrettent que SUEZ R&V OUEST « se soit appuyé sur un guide ancien, alors que la méthodologie nationale publiée par l’ONEMA en 2016 est recommandée », que « La compensation proposée consiste à décaper le sol sur le terrain à l’ouest immédiat de la zone humide partiellement impactée », que « cette action sur un sol non humide n’est pas suffisante pour s’assurer que les fonctionnalités perdus soient bien récupérées », et que SUEZ R&V OUEST est également convié « à compléter les éléments sur la manière dont sera évitée le reste de la zone humide impactée dans le cadre des travaux » qui vont décaper à coups de bulldozers et d’engins de chantier une 1ère zone humide de 0,35 ha en bordure des installations existantes et une 2° de 0,59 ha légèrement à l’ouest de la décharge.

    ALORS QUE dans la zone humide la plus proche de la décharge actuelle, il est recensé une espèce végétale protégée à l’échelle nationale (la littorelle à une fleur) et une espèce d’amphibien également protégée (la grenouille verte) !

    Au diable Vauvert les amoureux de la nature ?

    Alors qu’en page 148, SUEZ R&V OUEST indique que « 3 espèces végétales exotiques envahissantes sont présentes sur le site », alors qu’il n’a pas été donné de précisions quant à leur traitement aux sages du SAGE Vilaine ?

    La presse et les contributeurs bien-pensants sont-ils aveuglé-es par l’extension de cette décharge et ce projet de plateforme de valorisation qui sera situé au sein du périmètre ICPE actuel et ne devrait pas avoir « d’incidence sur l’activité agricole », par exemple, dixit SUEZ R&V OUEST qui ne nous dit pas qu’une étude épimédiologique sera réalisée in fine sur les ruminants des alentours !!!

    Nous en demandons une !

    3° lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    ALORS QUE ce projet de pôle de stockage devrait entrainer la consommation de 45 ha d’exploitations agricoles, réparties sur 2 exploitations attenantes.

    Au total, le projet consommerait environ 40 ha de terres labourables de l’exploitant A. Les terres soustraites représenteraient 26,7% de son exploitation actuelle. 

    Au total le projet consommerait 4,4 ha de terres labourables de pâturage de l’exploitant B. Les terres soustraites représenteraient 9,8% de son exploitation actuelle.

    Le projet consommerait donc 45 ha d’exploitations agricoles sur les 1 083 ha de surfaces agricoles de la commune de Gueltas, soit 4,15% de la surface agricole communale, avec la bénédiction de la Chambre d’agriculture du mort Morbihan et de ces 2 agriculteurs !!!

    Bonjour la consommation foncière masquée comme ZORRO à Gueltas !

    ALORS QUE la lutte contre l'artificialisation des sols représente aujourd’hui un enjeu majeur pour limiter le réchauffement climatique, un sol artificialisé n'absorbant plus de dioxyde de carbone.

    En effet, la loi « Climat et résilience du 22/08/2021 a posé un objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l'horizon de 2050. Cette loi vise à mieux prendre en compte les conséquences environnementales lors de la construction et de l’aménagement des sols, sans pour autant négliger les besoins des territoires en matière de logements, d’infrastructures et d'activités.

    Nous demandons une enquête européenne « CORINE Land Cover » et une autre de « TERUTI-LUCAS » gérée, elle, par le ministère de l’agriculture, et que ce sujet concernant l’extension de cette décharge de SUEZ R&V OUEST à Gueltas soit abordé à l’Assemblée nationale par notre dépitée de la circonscription Nicole LE PEIH qui n’a pas encore pris la peine de nous répondre suite à notre mail !

    Tous ENSEMBLE en faveur de ce projet d’extension de décharge de SUEZ R&V OUEST à Gueltas au mépris des populations locales ? Il faudra s’en souvenir au moment de voter aux prochaines législatives en mars 2026 !

    4° lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    Alors que 15% des terres cultivables dans le monde - à l’échelle de la planète - sont contaminées aux métaux lourds, selon une étude publiée dans la revue Science qui propose une vue d'ensemble inédite du phénomène de contamination aux métaux lourds grâce à une méta-analyse de plus de 796.000 échantillons de sol issus d'études précédentes (Le Figaro du 17/04/2025).

    Nous attendons avec impatience de la part de SUEZ R&V OUEST  les échantillons issus d'études portant spécifiquement sur ces parcelles contaminées ou pas, à proximité de cette décharge !

    5° lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    ALORS QUE les émissions pestilentielles d’odeur du site proviennent du pole stockage de la décharge, au niveau des subdivisions de casier en exploitation et avec couverture intermédiaire et au niveau des bassins de lixiviats et de perméats, mais aussi de la plateforme de compostage : - Andains (Alignement d'herbe) de fermentation ou - Andains de compost criblé, alors que plus de 175 h par an sont relevées par les populations locales dans un rayon de 3 km en contradiction avec la réglementation française qui ne présente pas de valeur limite en termes d’odeurs pour les installations de stockage de déchets. (Néanmoins, afin de pouvoir comparer les résultats de la modélisation à une valeur repère, les concentrations calculées ont été comparées à la valeur définie pour les installations de compostage et de méthanisation soumises à autorisation. La valeur limite retenue pour cette étude est fixée à 5 uoE/m3 à ne pas dépasser plus de 175 heures par an (2 % du temps) dans les zones d’occupation humaine situées dans un rayon de 3 km autour des limites du site.

    Personne n’a rien à redire, à Gueltas, lorsque ces odeurs traversent les établissements recevant du public dans le centre du centre-bourg, au bar-resto-épicerie-traiteur "Le Gweltaz", au terrain de l’équipe formidable des « Ecureuils » du Gueltas Football Club, aux lieux de vie les plus proches comme ceux de Kerlaizan, du Penner, de Kereu, de Branguily qui verront durablement leur paysages modifiés, tandis que les vents dominants sont orientés sud-sud ouest et que les vents forts sont fréquents et viennent percuter de plein fouet les voisins les plus proches ?

    En 2023, les principales odeurs de la décharge étaient liées au biogaz et des déchets issus de l’industrie agroalimentaire.

    Des pollutions ont même été observées pour certains polluants comme les particules fines de type PM 2,5 et l’ozone qui dépassent à X reprises les seuils recommandés par l’OMS !

    Les avis nominatifs des plaignants ont-ils été annexés dans cette enquête publique relative à cette décharge de Gueltas qui représente tout de même 50 % des capacités de stockage des poubelles de toute la Bretagne depuis 1995 et qui devait fermer définitivement en 2027 ?

    6° lacune ! La commissaire-enquêtrice doit émettre un avis NEGATIF sur cette enquête publique !

    A suivre...

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-Parole du Collectif GreenBretagne

    Membre des commissions déchets à Bretagne circulaire (Région Bretagne)