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Coeur radioactif des polémiques

Banderole aura environnement 3

  • Les ZADistes d'AURA Environnement anti-Usine à poubelles CSR vers Saint-Etienne s'expliquent dans la presse :

    Les ZADistes du Collectif forézien C.H.U.P.A

    (Collectif Halte Usine à poubelles vers Andrézieux-Bouthéon)

    opposé-es au projet de Méga Usine à poubelles avec du CSR

    s'installent définitivement dans le PAF Auvergnat/Rhône-Alpin !

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    Le Progrès de la Loire, édition du 08/11/2016

    L'assemblée générale des écologistes anarcho-marxistes d'AURA Environnement et des populations riveraines indépendantes de tout esprit partisan concerné-es par le projet de Méga Usine à poubelles de la Loire et visant à produire au moins 55 000 T de l'infâme CSR (Combustible solide de récupération) sur un des 2 sites pressentis à Andrézieux-Bouthéon (15 km au nord de Saint-Etienne) se précise puisqu'elle est prévue le 31/12/2016, comme ils l'ont indiqué dans l'édition du quotidien "Le Progrès" de la Loire de cette semaine.

    Le collectif C.H.U.P.A - dont le porte-parole désigné par les opposants est Marc-Claude de PORTEBANE - rassemble plus de 10 000 signatures (Internet : 3 268 signatures - Pétition papier : 7 996 signatures) est opposé au projet de méga Usine à poubelles sur pas moins de 2 sites potentiels voulus par le SYDEMER de Saint-Etienne dans le sud-Forez : la ZAIN Opéra parc international (La Fouillouse/Andrézieux-Bouthéon) et la ZA l'Orme/Les Sources (Veauche/Andrézieux-Bouthéon vers Saint-Bonnet-les-Oules). 

    Le collectif C.H.U.P.A, c'est aussi plusieurs dizaines de militant-es et de vastes soutiens issu-es de la société civile qui n'en ont jamais autant su sur la pseudo-valorisation de nos poubelles dans des projets coûteux pour les contribuables, désastreux pour l'environnement, contributeurs à la paranoïa des élu-es en France qui n'en ont que cure des citoyens de base mais qui ne reculent que devant des rapports de force avec les opposants à leurs délires de toute puissance comme à Sivens (Tarn) où, ils n'ont pas hésité la force gendarmesque CONTRE un pauvre garçon - Rémi FRAISSE - qui n'était qu'un résistant à cette saloperie de barrage ne servant qu'à servir la cause bourgeoise et capitaliste de la FNSEA et des gros propriétaires fonciers ui, EUX, n'hésitent pas à déverser leur violence contre l'Etat avec leurs remorques de fumiers divers et avariés !

    Un peu comme dans les régimes fascistes, on peut se mettre potentiellement à la place de certains élus, élus par les "Mougeons - moutons/pigeons -" qui ont aussi plus de respect que les animaux martyrisés eux-aussi : "Si tu n'es pas d'accord pour dire OUI à nos projets mégalomaniaques, on te TUERA avec des armes totalement disproportionnées. On écrasera toute contestation. Si les grenades ne suffisent pas, nous enverrons les chars pour vous écraser dans des bains de sang car nous sommes certains d'être une nouvelle caste féodale anti-républicaine qui aime déguster les petits fours et boire dans de belles coupes de champagne reposant sur de belles toiles cirées comme des parquets aux ordres du beaucoup plus fort et moins brillant que le mauvais bois dont nous ne sommes que les VRP...." !!! 

    Mais ..... ATTENTION ... au réveil populaire comme aux USA avec la colère des masses populaires ignorées qui ont élu massivement le majestueux Donald TRUMP tandis que les dominants de la mondialisation, sinistres-ministres "collabos de la bourgeoisie de droite comme de gauche", si sûrs d'eux tout en le détestant du plus profond de leur âme - s'ils en ont une, d'ailleurs - n'avaient senti venir la poubelle populaire irrémédiable en plein boomerang pour ne pas dire en pleine poire, cette poire Guyot, par exemple, ou "Tu es Belle Hélène" qui ne pollue pas notre environnement et qui est aussi aussi source, non pas de conflits potentiels avec les défenseurs de Dame nature, mais de vitamines variées dont la B, la C, la provitamine A et la carotène, excellentes pour la forme physique et intellectuelle, surtout lorsqu'il s'agit d'être en permanence vigilants vers nos vergers que nous ne voulons pas pollués par des tas d'ordures !

    Avant d'avoir été reconnu comme étant un interlocuteur fiable par le ministère de l'Environnement, le collectif C.H.U.P.A a dû multiplier les actions militantes, les contacts loyaux avec presque tous les élu-es des 600 000 habitants de ce territoire du Sud-Forez qui coupe pratiquement le département de "La Loire" en 2, les multiples tractages pratiquement tout seul, l'occupation du terrain médiatique permanent et ce, nonobstant la dictature de l'information que lui a opposé le SYDEMER puisque le collectif C.H.U.P.A a dû saisir plusieurs fois la CADA et aussi en faisant fi aux nombreuses "menaces" de certains élus qui ont même publiquement proposé de déchirer la pétition de la colère populaire du Sud-Forez en ne la désirant absolument pas dans leurs mairies !

    Staline 002 2

    Marc-Claude de PORTEBANE, président d'AURA Environnement :

    - porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

    - porte-parole du Collectif C.H.U.P.A reconnu comme interlocuteur fiable par

    le ministère de l'Environnement et reçu par le directeur cab' préfet 42

    - porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

    - président de la commision "Déchets" à la Fapel22 (Bretagne, Côtes d'Armor).

    Après la période estivale 2016, le collectif C.H.U.P.A a déclenché - dans le plus grand secret - l'opération "Comment Yukong déplaça les montagnes", en clair, appliquer cette doctrine de Mao tsé toung : "Prendre sa résolution, ne reculer devant aucun sacrifice, surmonter toutes les difficultés pour remporter la victoire".

    Le représentant infaillible du collectif C.H.U.P.A a donc écrit au président du SYDEMER pour lui dire qu'il était au "parfum" des fouilles archéologiques réalisées par l'INRAP de Lyon sur la ZAIN Opéra parc international alors que personne n'en parle, que ce soit dans les medias ou chez les politiciens parce que là, le porte-parole du collectif C.H.U.P.A, on en a marre et plus que marre qu'il aille fouiner, fouiner et encore fouiner avec le soutien des ouvrières et des ouvriers comme des intellectuels ; qu'il veuille s'installer lui et son collectif pendant des décennies à Andrézieux-Bouthéon et sa région ; qu'il soit réputé unanimement comme non-violent ; qu'il soit pour la réthorique pacifiste et contre la violence de certains casseurs qui viennent uniquement pour "casser du flic pour juste casser du flic" à longueurs de journées en buvant de la bière et en fumant des joints et qui, finalement, désservent les causes légitimes des populations locales vite abandonnées puis soudainement exposées aux mesures de rétorsion des potentats locaux ; qu'il ait le toupet d'avoir le soutien des populations locales et riveraines de toutes les causes de défense de l'environnement et de protection des animaux ; que par-dessus le marché qu'il veuille, maintenant, constituer une ZAD (Zone à défendre) calquée sur celle de Notre-Dame-des-Landes mais verrouillée, de surcroît, par la discipline marxiste et plus précisémment maoïste issue de la Ligne de masse qui n'a que pour unique objectif de "Servir le peuple" via "Le petit livre rouge" qui prône l'auto-éducation idéologique ; qu'il soit un militant "endurci" par plus de 30 ans de militantisme que ce soit à Greenpeace, chez les autonomes anti-THT de Basse-Normandie, chez les antinucléaires, chez les anti-CSR qui risquent d'être brûlées dans des chaudières utilisant de la Biomasse comme vers Pierrelate pour alimenter potentiellement le réseau chaleur de la Ferme aux crocodiles ; qu'il veuille aussi prendre la défense de ce boeuf retrouvé écartelé face au bitume à Rethel dans les Ardennes ; qu'il soit un opposant irréductible du Combustible Solide de Récupération (CSR) issu de plus de 155 000 T de nos DMR (Encombrants résiduels, autres déchets résiduels, OMr + refus CS) du Sud-Forez et qui risque d'être produit dans les prochaines années sur une des 2 zones vers Andrézieux-Bouthéon ; qu'il soit opposé au "Jus en excès" issu de la méthanisation des autres déchets organiques en se posant les bonnes questions comme quelle quantité de "jus", comment sera traité ce fameux "jus" et dans quelles conditions et que deviendront les résidus de combustion des CSR ; qu'il vienne de recevoir tout dernièrement un "appel de détresse" de Marc ACTIS, le président de l'association "Accueil & Qualité de vie" qui est opposé au projet de nouvelle prison dans sa commune de Saint-Bonnet-les-Oules voisine d'Andrézieux-Bouthéon et ce, non loin de la ZA l"Orme/Les Sources.... ici même où le projet de Méga Usine à poubelles du SYDEMER risque bien de produire et de commercialiser 55 000 T de cet infâme CSR (qui produit des dioxines et des furannes pendant la combustion) à des cimentiers comme Lafarge mais aussi des entreprises locales du département de la Loire, et de surcroît alimentaires surnommées par le SYDEMER comme "Partenaires" et présentées comme "Gros consommateurs", à l'exemple - entre autres - de LUSTUCRU FRAIS (Lorette), de NATRA ZAHOR FRANCE (fabrication de cacao et chocolat à Saint-Etienne), de la FROMAGERIE GUILLOTEAU (à Pélussin), des SALAISONS DE LA BRECHE (préparation industrielle de produits à base de viande à Saint-Just-Saint-Rambert) ou d'une autre marque totalement prestigieuse comme CANDIA (basée à La Talaudière), etc.... 

    Poire 114Car lorsque l'on voit les photos prises cette semaine par AURA Environnement et les militants du collectif "Greenbretagne" à Saint-Martin-des-Champs (Morlaix, Bretagne) et qui montrent clairement et de façon nette et précise comment sont stockées à l'air libre ces balles éventrées de CSR chez Guyot Industries (Guyot Environnemment) sur le site de la ZI de Kérolzec, il y a du souci à se faire quant aux pollutions potentielles de la petite rivière "La Pennelé" surtout lorsque l'on observe que les services de l'Etat semblent archi débordés comme l'ONEMA ou la Dréal dans le Finistère pour ne pas verbaliser ce qui avait déjà été dénoncé - également -, fin 2015, par l'association ROBIN des BOIS de Paris alors que les associations environnementales bretonnes comme "Bretagne vivante", "Eaux et Rivières de Bretagne" ne se préoccupent absolument pas des risques potentiels et inadmissibles sur la qualité de l'environnement dans le Finistère, pour ne parler que de ce département !!!

    Le CSR, parlons-en mesdames et messieurs les élu-es ! On en VEUT pas de cette saloperie ni à Morlaix, ni vers Pierrelatte, ni vers Saint-Etienne, ni vers Paris, ni partout ailleurs !

    Poire 116Une visite "officielle" du site de Kérolzec est organisée le 07/12/2016 par l'exploitant "Guyot Environnement" avec les représentants de "Bretagne vivante" de Brest et de Morlaix, de l'association "Eaux et Rivières de Bretagne", d'autres associations mais pas d'AURA Environnement et de Robin des Bois.

    Inutile de vous préciser que "Bretagne vivante" et "Eaux et Rivières de Bretagne" perçoivent de grosses subventions de la part de la Région Bretagne, ce que n'avait d'ailleurs pas hésiter à dénoncer le collectif "GreenBretagne" et "AURA Environnement" dans une pétition qui a fait un "carton" et qui a recueilli, pour l'instant, plus de 23 000 signatures depuis le 14/08/2016 : http://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-extension-usine-intolerable-cochons-landunvez/24312

    Le porte-parole du collectif C.H.U.P.A, a donc pris sa plume corrosive, le 28/09/2016, pour écrire au président du SYDEMER dont le siège est dans les locaux de Saint-Etienne Métropole (Loire, Région Auvergne/Rhône-alpes) en lui précisant 5 points importants pour ne pas dire cruciaux :

    1- "....En effet, l’INRAP a effectivement conduit une fouille à l'endroit que nous lui avons indiqué (au SO, en face du nouveau stade « L’envol Stadium » mais plus au sud). Ce travail de Post-fouilles en est à ses débuts. L’INRAP a pu mettre en évidence une série d'occupations humaines à caractère rurales qui permettront à terme de reconstituer un historique de l'occupation humaine sur place sur une durée de près de 2000 ans de l'âge du Bronze à l'Antiquité"...

    2- "Je demande que cet élément nouveau soit pris en considération, dans le cadre des études sur le choix du site, par le SYDEMER que vous présidez."

    3- "J’en profite également pour vous demander, une nouvelle fois, les rapports du bureau d’études sur les comparaisons des différents sites retenus (L’Orme/Les Sources à Andrézieux-Bouthéon, Borde Matin à Roche-la-Molière, Z.A.I.N Opéra Parc International sur les communes d’Andrézieux-Bouthéon/La Fouillouse)."

    4- "Ces documents sont indispensables pour que les associations et les riverains puissent se faire une vraie opinion des critères pris en compte sur le choix du site de la future « Usine à poubelles » Méthanisation/CSR."....

    5- "Je vous rappelle votre devoir de transparence vis-à-vis des populations locales depuis la création du SYDEMER et sa démarche de concertation".

    Avec les preuves accablantes que nous disposons sur le site de stockage de Kérolzec vers Morlaix, toutes les collectivités qui voudront produire du CSR ou qui envoient déjà vers les cimentiers qui ne courrent pas les rues cette infâmie créee par l'être humain devront s'attendre à trouver la RIPOSTE des défenseurs de la nature martyrisée !

    Le stockage du CSR est mal géré en France ! Il doit être dénoncé et l'Ademe doit se pencher sur la question au lieu d'attribuer de colossales subventions au nom du contribuable à des firmes qui semblent n'avoir rien à "cirer" de l'environnement !

    Une couche de peinture verte sur un camion, un logo, une enseigne, un mur d'entreprise ne semble être qu'une ignoble farce pour notre environnement proche qui récolte la misère - pas seulement dans le Finistère - d'endroits (pourtant classés comme ICPE - Installlations Classées pour la Protection de l'Environnement -) soit-disant protégés par des enquêtes publiques que nous n'avons de cesse de dénoncer comme étant des "parodies" car malheureusement, les élu-es de droite comme de gauche s'aventurent dangeureusement sur le chemin de la "Dictature" de type facilement "absolutiste" sans partage et sans limite, en ne voulant SURTOUT pas de concertation directe avec les populations locales et les riverains parce qu'elles/ils ont peur des réactions épidermiques des gens comme le camarade incontrôlable Marc-Claude de PORTEBANE qui préfère mourir debout que de mourir couché et qui "fout la merde" depuis plus de 30 ans contre ces élites méprisantes et leurs projets de porcheries industrielles, leurs projets de centre de vivisection, leurs projets d'usines à méthanisation ou leurs projets de méga usines à poubelles qui sont, la plupart du temps des "gouffres à pognon" pour les gloutons de l'empire capitaliste qui commence d'ailleurs par s'effriter devant la Résistance populaire, qu'elle soit anarcho-marxiste ou tout simplement apolitique et ce, afin de consolider de ce qu'il reste de cette République française que le nouveau président américain, Donald TRUMP accuse de "n'être plus la France" !

    Paul TOP    

    Article paru dans l'Idiot provincial : http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/blog/collectif-halte-usine-poubelles-vers-andrezieux-boutheon-loire/les-zadistes-d-aura-environnement-anti-usine-a-poubelles-csr-vers-saint-etienne-s-expliquent-dans-la-presse.html

  • TERRALIA : les ZADistes de Bordères-sur-l'Echez et AURA Environnement font jonction !

    Alertés par nos camarades ZADistes de Bordères-sur-l'Echez

    les anarchos-marxistes d'AURA Environnement grimpent

    sur le dossier Canopia TMB vers Bayonne et les Landes !

    Pourquoi les assureurs en ont marre ?

    Pourquoi la Dréal répond abonnés absents ?

    Aa280Le 16/09/2016, nos camarades ZADistes de l'ADRISE de Bordères-sur-l'Echez nous alertaient sur l'incendie de l'usine TMB Canopia de Bayonne.

    Nos camarades s'opposent à un projet d'usine de traitement des déchets par le procédé du Tri Mécano Biologique (TMB) qui voudrait voir le jour à Bordères-sur-l'Echez (65). Ce projet étant baptisé "UTV 65".

    Cette installation devrait traiter 70 000 T d'ordures ménagères à...... 240 m des premières habitations...

    La création de cette ZAD est leur dernière chance pour que les travaux ne débutent pas.

    Les anarchos-marxistes autonomes d'AURA Environnement - après avoir quitté la région Bretagne - commencent à faire jonction avec leurs camarades ZADistes.

    Puis, la lutte pour établir la VERITE - afin de soutenir l'Etat - sur le devenir des déchets du syndicat Bill Ta Garbi sur le site de TERRALIA (groupe PAPREC) située à Aire-sur-l'Adour éclatera dans tout le Sud-Ouest et non pas uniquement dans les Landes !

    Nous verrons bien pourquoi les assureurs en ont assez de payer, payer, payer et encore payer pour des élu-e "illuminé-es" qui jettent l'argent public par les fenêtres !!!

    Nous en saurons peut-être un peu plus sur les actionnaires d'Urbaser, où nos camarades de la CGT ne sont pas les bienvenu-es comme ce fut le cas à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne (L'Huma, 23/05/2014) !!!!!

  • Usine à poubelles Guyot Industrie à Saint-Martin-des-Champs : CSR éventré mais pollution rivière La Pennelé ?

    AURA Environnement demande une

    inspection fissa de la Dréal de Finistère ?

    Que font les services de l'ONEMA du Finistère

    chargés de la police de l'eau ?

    Quelle est la qualité de l'air à Morlaix ?

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    AURA Environnement est allé, hier matin 08/11/2016, prendre quelques clichés des balles de CSR à Saint-Martin-des-Champs sur le site de stockage de Guyot Industrie implanté ZI de Kerolzec, dans la banlieue de Morlaix dans le nord du Finistère où tout n'est pas encore tout fini.

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    Les balles de CSR issues des OMR s'écoulent sur le sol non loin de la rivière "La Pennelé".

    Img 9450Qu'en pensent les pêcheurs de l'AAPPMA de Morlaix ?

    Img 9451Qu'en pense Bruno LE ROUX, coordinateur régional de l'ONEMA en Bretagne ?

    Qu'en pense le service des ICPE de la préfecture du Finistère à Quimper ?

    Qu'en pense la Dréal du Finistère ?

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    Pourquoi ce gros tas de déchets à même le sol ?

    Qu'en pensent les administrateurs des associations environnementales comme les sections de "Bretagne vivante" de Brest et de Morlaix qui viendront faire une visite sympa des lieux, le 07 décembre 2016 et qui la "ferment" sec en devenant plutôt "Bretagne morte" ?

    Qu'en pensent Guillaume HOEFFLER, le chef du service "Eau & Biodiversité" et son directeur général à la DDTM 29, Philippe CHARRETON ?

    Poire 114

    Nous attendons également - avec impatience - les photos d'un huissier du Finistère-Nord - que nous avons contacté - et qui s'est également rendu sur les lieux hier !

    Les choses ont-elles évolué depuis les photos que nos camarades de ROBIN des BOIS avaient déjà effectué des photos sur ce site fin 2015 : http://www.robindesbois.org/kermaroc-n2/

    Qu'en pensent les amoureux de la nature et des randonnées pédestres ?

    Qu'en pense-t-on à l'Office de tourisme de Morlaix ?

    Qu'en dira-t-on à la CCI et du côté des investisseurs qui voudraient investir dans la région de Morlaix et plus précisémment à Saint-Martin-des-Champs ?

    A suivre et nous verrons bien si le télégramme au Canard enchaîné suivra ou pas puisque le journal Le Télégramme de Morlaix n'en pipe pour l'instant pas un mot !

    Dans toute cette histoire, mais que vont donc devenir nos petits poissons chéris ?

    Camarades de la Protection Animale (P.A) - avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot et de 30 Millions d'amis ou de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux, si ils/elles le désirent - EXIGEONS TOUTE la vérité à Saint-Martin-des-Champs à côté de Morlaix dans le Finistère !

    MOBILISONS-NOUS ! Défendons notre nature et nos animaux à Saint-Martin-des-Champs !!!

  • Gestion des déchets en Bretagne : AURA Environnement adhère à la Fapel 22 et à AE2D !

    Gestion des déchets, Cause animale :

    #AURA Environnement et #C.O.G.B montent au créneau

    dans les Côtes d'Armor avec #Fapel 22

    et dans le Finistère avec #AE2D !

    K5 k1 121La camarade Muriel FIANNACA (Présidente de la FAPEL 22) et Marc-Claude de PORTEBANE (président d'AURA Environnement et porte-parole du Collectif Greenbretagne (C.O.G.B.) à Plougrescant !

    AURA Environnement et le Collectif Greenbretagne (C.O.G.B) entendent bien "taper du poing" sur la table pour en finir avec la gestion calamiteuse des déchets par les élu-es bretons qui dilapident l'argent public dans des projets qui commencent à être SEULEMENT connus du grand public qui ne s'intéresse qu'à minima au tri sélectif de nos poubelles et encore moins à la gestion de celles-ci.

    C'est pour cela que les élu-es en profitent pour dilapider l'argent de nos taxes et redevances, parce que, comme le disait si bien le général de Gaulle "Les français sont des veaux" ! Excusez mon général, mais pour nous, anti-spécistes, les animaux ont autant d'importance que les bipèdes.

    Nous voulons bien être des "veaux" (c'est un honneur), mais non des "vaches à lait" devant les douloureuses : taxes foncières, taxes d'habitation, taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), redevance de relèvement des ordures ménagères, redevance spéciale (RS) servant, souvent, à servir la soupe aux choux si chère à feu René Fallet aux nantis des collectivités territoriales ou de "réservoir à pognon" pour des entreprises du secteur privé de bon sens écologique élémentaire !

    Ainsi, dans les Côtes d'Armor, Greenbretagne et AURA Environnement ont appliqué la semaine dernière, la philosophie "Mao" dite de "Révolution Culturelle" avec progression des masses autonomes dans les zones rurales et les petites cités.

    K5 k1 040En 72h, à Ploufragan et ses contours (banlieue de Saint-Brieuc), nos militant-es ont déposé notre pétition "Version papier" chez des dizaines de petits paysans et ouvriers, de petits commerçants et artisans afin d'éxiger une véritable enquête publique sur la future Usine à poubelles qui sera gérée par Guyot Environnement, sur la ZI des Châtelets ! K5 k1 009

    L'accueil des masses - qui étaient dans l'ignorance pratiquement totale - a été bénéfique en terme de contacts voire de futures mobilisations sur le terrain. Les masses populaires ont été surprises d'apprendre de notre part qu'une Immense Usine à poubelles allait se créer à Ploufragan, où du CSR (Combustible Solide de Récupération) serait produit en masse sous les yeus des riverains interloqués et des populations riveraines !

    Nos camarades de la base du C.O.G.B. (ouvrières et ouvriers des bennes à ordures) ont "retourné" en notre faveur la dialectique "Déchets" que les "écolos locaux" du 22 voulaient leur faire "gober", ce qui, d'ailleurs, a fait "bondir" Jean-Benoît ORVEILLON (directeur partenariat et économie circulaire à Kerval Centre Armor, le 26/10/2016, lors de notre RDV au siège de Kerval Centre Armor avec le sympathique mais amer président Thierry BURLOT), qui nous a indiqué que nous avions parlé "d'incinérateur à CSR" sur la ZI des Châtelets à Ploufragan !

    Non, Mr ORVEILLON !

    Nous ne parlons pas d'incinérateur mais de production de cette infâmie qu'est le CSR.

    Expliquez-nous donc, Mr ORVEILLON pourquoi Guyot Environnement si "soucieux de l'environnement" n'est pas capable de gérer son stock de CSR à Saint-Martin-des-Champs, dans la banlieue de Morlaix, au nez et à la barbe de la presse locale - dont Le Télégramme - qui la ferme sec devant les preuves délivrées par ROBIN des BOIS !

    Le peuple, après avoir été maladroitement "berné" par les écologistes locaux coupables de "trahison" veut désormais une VRAIE enquête publique sur la future "Usine à poubelles" de la ZI des Châtelets à Ploufragran....et qui verra le jour au printemps 2017 !

    Si on continue à "menacer" AURA Environnement, le C.O.G.B ou la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux, nous ne plierons mais, au contraire, comme l'illustre Jean Jaurès, nous irons au-devant de l'action situationnaire qu'elle soit en faveur de la cause animale ou environnementale !

    Le "Canard enchaîné" et le "professeur Canardeau" sont à l'affût non loin pour se déchaîner ! Hum ! Hum ! Humons !

    A suivre

    Paul TOP

  • AURA Environnement manif à Rennes avec la cause anti-spéciste

    Les défenseurs de la cause animale de la

    Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

    étaient de sortie dans les rues de Rennes !

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    Libérons les animaux de la connerie humaine !

    Img 9030

  • Enquête publique ISDND + LELY ENVIRONNEMENT Saint-Quentin/Isère = AURA Environnement au front alors que sénatrice PCF Annie DAVID ronfle !

    La sénatrice PCF Annie DAVID n'a pas soutenu les populations locales !!!

    AURA Environnement et la députée écolo de l'Isère Michèle BONNETON

    sont intervenus en soutien aux habitants de Saint-Quentin/Isère

    lors de l'enquête publique sur le projet d'extension par réhausse

    d'une ISDND présenté par la LELY ENVIRONNEMENT !

    Lely 1 059CARTON ROUGE pour la sénatrice PCF Annie DAVID quia snobé les populations locales et les ouvriers préoccupés par leur environnement mais CARTON VERT pour la députée écologiste Michèle BONNETON pour ses commentaires en soutien aux populations locales de Saint-Quentin/Isère qui en ont assez de la décharge de LELY aux portes de Grenoble !!!

    L'enquête publique concernant un projet par réhausse d'une installation de stockage de déchets non-dangereux (ISDND) présenté par la société LELY sur la commune de Saint-Quentin/Isère a été clôturée vendredi 21/10/2016 à 16h à la mairie.

    Le 29/09/2016, AURA Environnement alertait Annie DAVID, la sénatrice PCF de l'Isère en lui demandant si elle était prête à se mobiliser avec nous contre la poursuite de cette décharge, plutôt une « verrue » située dans une zone inondable et ce, aux portes de Grenoble. En effet, nous nous alarmions non seulement de l’ancienneté de l’installation mais aussi de certaines zones actuelles ne bénéficiant pas des dispositions réglementaires en matière d’étanchéité de fond afin d’assurer la protection totale des eaux souterraines.

     

    16 jours plus tard, le secrétariat d'Annie DAVID nous répondait tout bêtement : "Concernant l’extension du site de la décharge de LELY , Madame David n’a pour l’heure aucun élément qui lui permette de se prononcer sur d’éventuels risques ; ni par votre interpellation ni par les élu-e-s et habitants de Saint Quentin en Isère. Aussi n’hésitez pas à lui transmettre les arguments qui lui permettraient de se positionner. La procédure d’enquête publique permet à chacun de présenter ses remarques et d’exprimer ses inquiétudes sur une non prise en compte des risques environnementaux, aussi nous vous invitons à y verser votre contribution et à rencontrer le commissaire enquêteur."

     

    La députée écologiste de l'Isère, Michèle BONNETON, elle-aussi a reçu un mail le 03/10/2016... mais a été 100 % fois plus efficace que la sénatrice au train de sénateur Annie DAVID ou le conseiller départemental André VALLINI qui, lui, n'a même pas daigné nous répondre.

     

    Après avoir rencontre le commissaire-enquêteur de façon courtoise, AURA environnement lui a soulevé, le 04 octobre, les craintes des populations locales et collectifs locaux sur les dangers potentiels d'une telle réhausse à quelques encablures de la rivière Isère, le devenir du triton crêté ainsi que les risques de pollutions diverses et avariées.

     

    Pendant plus de 3 mois, nos camarades d'AURA Environnement ont navigué sur des pirogues pour inspecté la rivière Isère et ratissé toute la région de Saint-Quentin/Isère à la rencontre des élu-es (notamment le sceptique et conseiller municipal Alain BAUDINO), des habitants du "Replat" ou des PME comme la chaudronnerie RAVANAT, située à proximité de cette ISDND, et qui subit l'envol de poussières sur vitres et fenêtres comme dans un mauvais film.

     

    Le dernier jour de l'enquête publique, AURA Environnement a couché ses observations sur papier (alors que la sénatrice Annie DAVID aura brillé par son absence....merci le soutien aux camarades du hameau du Replat !!!

     

    Nous invitons donc la camarade-sénatrice Annie DAVID (les grands électeurs des petites communes apprécieront ce manque d'implication inadmissible dans les enjeux écologiques de la vie locale) de prendre connaissance des préoccupations d'AURA Environnement :

     

    I.        Remarques préalables :

    • Le dossier de demande d’autorisation d’exploiter n’expose pas clairement les valeurs et conditions d’activité de stockage des déchets : capacité annuelle demandée, origine des déchets demandée, etc. On ne sait donc pas quels tonnages le pétitionnaire souhaite recevoir ni d’où ils pourraient provenir alors que ce devrait être le fondement de la justification du projet. Ce choix de l’exploitant s’explique sans doute par la volonté de masquer le fait que son projet est totalement inutile : le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux en cours d’élaboration estime que les besoins en stockage de l’Isère sont de 127 à 137 000 tonnes/an alors que, décharge de Lély non comptée, le département « bénéficie » déjà de 380 000 tonnes de capacités autorisées (Penol , Cessieu, Satolas-et-Bonce). Le projet est donc inutile.
    • La rédaction du dossier ne présente pas de façon évidente les liens entre le dossier technique et le rapport d’étude d’impacts. De même, la présentation des impacts et dangers est complexe et ne permet une compréhension aisée pour le public (un résumé non technique de l’étude de dangers de 2 pages, ce n’est pas de la vulgarisation mais de la dissimulation…). Ce choix de l’exploitant s’explique sans doute par la volonté de masquer le fait que le site ne satisfait aucune des obligations légales en termes de protection des eaux superficielles et souterraines, et rejette depuis des années des eaux souillées non traitées. Le projet est donc dangereux.

    Le projet apparaît donc clairement inutile et dangereux.

    II.        Remarques d’ordre réglementaire :

    • Le dossier soumis à enquête publique ne concerne que le projet d’extension verticale de la décharge, projet consistant en la création d’un nouveau casier en rehausse du casier existant. Il ne prend que très faiblement en compte la remise en l’état du casier actuel alors que les impacts des deux installations vont se cumuler, notamment en termes de rejets liquides (lixiviats) et atmosphériques (biogaz).
    • Le DDAE est daté de décembre 2015 mais il a fait l’objet d’un avis de l’Autorité environnementale en date du 24 juin 2016 et est soumis à enquête publique à l’automne 2016. Il doit donc respecter les prescriptions de l’arrêté ministériel stockage du 15 février 2016, ce qui n’est pas le cas (programme de contrôle de la qualité des rejets, suivi post-exploitation, analyse des MTD (meilleures techniques disponibles), gestion des lixiviats, etc.). Cela rend le projet obsolète et non conforme à la réglementation applicable.
    • L’étude d’impacts semble avoir été réalisée en grande partie en 2011/2012, ce qui pose deux problèmes majeurs :
    1. Sur le fond, les données d’état des lieux initial sont périmées et ne peuvent raisonnablement servir de base pour estimer les impacts du projet. L’étude d’impacts est donc insincère.
    2. Sur la forme, la réforme de l’étude d’impacts de 2012 n’a pas été prise en compte rendant le dossier non réglementaire. De même que, l’étude des risques sanitaires n’intègre pas de volet « état de l’Interprétation de l’état des milieux » pourtant obligatoire depuis la circulaire du 9 août 2013. L’étude d’impacts ne répond donc pas aux exigences de la réglementation.

    Il ressort ainsi, à la lecture des éléments présentés en enquête publique, que le dossier est :

    • Non réglementaire ;
    • Obsolète ;
    • Porteur d’une vision partielle et partiale de la réalité.

    III.        Remarques sur le Dossier administratif

    . Conformité aux documents d'urbanismes :

    1. Alors que le PLU indique clairement la présence de différentes servitudes au droit de la décharge, aucun avis des gestionnaires de ces servitudes n’est joint au dossier. Le pétitionnaire ne démontre pas que son projet est compatible avec ces servitudes.
    2. Le site se trouve en zone Nx « espaces de stockage de déchets » sauf 5 parcelles. Pour ces 5 parcelles, 4 seulement appartiennent au demandeur (71, 133, 322 et 324). Quid de la parcelle 160 ? A qui appartient-elle ? Le propriétaire a-t’il accepté que le projet s’implante sur sa propriété ? Par ailleurs, les parcelles 262, 264 et 306 font partie de l’actuelle ICPE mais n’appartiennent pas à l’exploitant, cela n’est pas légal. Enfin, une mise en comptabilité du PLU serait en cours pour les intégrer en zone Nx. Or, aucun justificatif n’est fourni par rapport à la mise en comptabilité. Où en est cette procédure ? Intègre-t-elle aussi la parcelle 160 ? Le pétitionnaire ne démontre pas la maîtrise foncière du projet ni la conformité de celui-ci avec le plan local d’urbanisme de la commune.
    3. Un des objectifs du SCOT de la région grenobloise est de préserver les espaces naturels agricoles et forestiers. Or, le projet prévoit de déclasser des surfaces classées en zone N (naturelle), et de défricher un boisement. Contrairement à l’affirmation infondée du pétitionnaire, le projet est donc incompatible avec les objectifs du SCOT.
    • Compatibilité avec le plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux :
    1. Le plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PEDMA) de juin 2008 ne prévoit la possibilité d’une prolongation du site de Saint-Quentin que « dans le cadre de l’autorisation actuelle ». L’extension durable du site avec nouvel arrêté préfectoral comme demandé par Lély est donc incompatible avec le PEDMA de l’Isère.
    2. Le plan de 2008 estime le besoin en capacités de stockage en Isère à 434 000 tonnes en 2017. Or, les capacités actuellement autorisées sont de 580 000 tonnes. Il y a donc une surcapacité de 146 000 tonnes que l’extension de la décharge de Saint-Quentin viendrait prolonger. Il serait donc conforme aux prescriptions du PEDMA de l’Isère de refuser l’autorisation d’exploiter demandée par Lély.
    3. Le projet de plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux (PPGDND) en cours d’élaboration estime que, conformément aux objectifs de la Loi de Transition énergétique pour la croissance verte d’août 2015, les besoins en stockage de l’Isère ne sont en fait que de de 127 à 137 000 tonnes/an alors que, décharge de Lély non comptée, le département « bénéficie » déjà de 380 000 tonnes de capacités autorisées (Penol , Cessieu, Satolas-et-Bonce). Le projet est donc incompatible avec la loi TECV et avec les orientations du futur PPGDND de l’Isère.
    • Risque inondation : le site se trouve en zone Bi3 (périmètre historique de crue). Il est indiqué que « une remontée de la nappe pourrait donc entrainer une sollicitation localisée de la barrière passive, mais ne pourrait en aucun cas entrainer la déstabilisation du massif de déchet ». Un risque majeur existe donc tant sur la stabilité du massif de déchet que sur la pollution des eaux souterraines. Or, l’étude de dangers ne retient pas l’inondation comme source potentielle d’agression externe pour le site (p.14). Le dossier est donc malhonnête qui masque des risques majeurs pour l’environnement.
    • Risque technologique : L’analyse de l’environnement indique qu’il n’existe aucune source potentielle d’agression externe pour le site alors qu’une partie de celui-ci est incluse dans le périmètre du PPRT de l’usine SEVESO Seuil haut Titanobel. Le projet est donc soumis à un risque industriel majeur qui n’est abordé nulle part dans le dossier, rendant celui-ci incomplet et insincère.

    IV.        Remarques sur le Dossier technique

    • L’absence du bilan matériaux est préjudiciable à la qualité d’interprétation des effets du projet, notamment en cas de situation déficitaire ou excédentaire en matériaux (aspects trafic, circulation sur site, localisation des stocks, impact paysager, impact sur la faune et la flore… Le dossier technique est donc incomplet.
    • Le dossier indique la réalisation d’un pré-contrôle olfactif mais n’indique pas la procédure mise en œuvre pour éviter l’arrivée des camions odorants sur site. Ce faisant, l’exploitant reconnaît qu’il ne prévoit rien pour limiter l’impact olfactif du site, ce qui n’est ni responsable, ni acceptable.
    • Les conditions d’étalonnage et de vérification périodique des installations de détection de non-radioactivité ne sont pas indiquées alors que c’est une procédure obligatoire conformément à l’arrêté ministériel stockage du 15 février 2016. Le projet ne respecte donc pas la réglementation en matière de protection contre la radioactivité.
    • Stabilité du massif de déchets :
      • Les études géotechniques de stabilité prennent en compte la plate-forme de compostage mais pas les plates-formes de mâchefer, de bois et de déchets du BTP. Elles ne prennent pas non plus en compte la présence d’eau dans le massif sous-jacent et la charge hydraulique en fond de casier. Elles sont donc incomplètes et, de fait, faussées.
      • Le dossier atteste la stabilité de la digue périphérique sur la base d’hypothèses de matériaux mais n’indique pas comment l’exploitant pourra garantir que les matériaux qui seront utilisés répondront aux exigences de l’étude de stabilité.
      • Les moyens et la méthodologie pour assurer le suivi des tassements des zones anciennement et récemment exploitées ne sont pas indiqués.
      • L’avis de l’autorité environnementale précise qu’une tierce expertise a été demandée sur la stabilité du massif. Or, les résultats ne sont pas joints au dossier d’enquête publique.

    Le dossier ne garantit pas la stabilité du massif de déchets qui risque à tout moment de basculer dans l’Isère avec des centaines de milliers de tonnes de déchets et toute la pollution associée.

    • Le réseau de collecte du biogaz ne couvre pas l’intégralité de la surface de la décharge : la quantité et le positionnement des puits présentent des surfaces non collectées (rayons d’action insuffisants). Cela générera forcément des émanations diffuses de biogaz conduisant à un impact olfactif inacceptable et des risques pour la qualité de l’air.
    • Le dossier prévoit de réduire les capacités de stockage tampon des eaux pluviales par rapport à la situation existante (passage de 28 000 m3 environ à 13 000 m3). Comme il n’est pas démontré que la pluviométrie des Alpes va se réduire, le projet ne prévoit pas de gérer correctement les eaux de ruissellement.
    • Gestion des lixiviats :
      • Le plan d’aménagement n’indique pas de puits de collecte des lixiviats sur les zones d’exploitation n°1 (rehausse 8-9-10), n°2 (rehausse 11-12), n°7 et n°8. S’ils ne sont pas collectés, ce qui est illégal, ces lixiviats iront directement se jeter dans l’Isère.
      • le dossier ne présente pas de calcul prévisionnel de production de lixiviats pour le site actuel + ceux du site ancien ; il est donc impossible de savoir si les bassins de rétention sont suffisamment dimensionnés pour retenir les eaux polluées et éviter leur déversement dans l’Isère ou la nappe phréatique
      • il n’y a aujourd’hui que 800 m3 de capacité installée contre 1500 m3 réglementaires (production du nouveau site / 365 j x 15 jours de stockage)
      • il n’est prévu de créer que 2500 m3 contre 2800 m3 réglementaires (idem)
      • Il n’est pas précisé si les bassins de stockage des lixiviats respectent la distance d’isolement de 50 m imposée par l’article 7 de l’AM stockage
      • Il est fait état d’un dépassement en arsenic sur le bassin B sans que le dossier ne présente les conséquences de cette pollution sur les eaux souterraines
      • Le projet indique à la fois que les lixiviats seront gérés par la STEP Aquapole et par une STEP à créer sur site. Quelle est la vérité ? Dans tous les cas, il ressort du dossier que :
        • sur le plan réglementaire, la convention avec Aquapole (annexe C) ne précise pas si la STEP est autorisée à recevoir des effluents industriels en provenance d’une ICPE (rubrique ICPE 2791)
        • sur le plan technique, la convention avec Aquapole ne précise pas si elle est dimensionnée pour traiter des lixiviats de décharge qui sont très spécifiques par rapport des eaux usées urbaines
        • sur le plan quantitatif, il apparaît que la convention avec Aquapole ne permet pas de traiter tous les lixiviats de la décharge : la convention permet de recevoir 25 500 m3 /an (100 m3/j maximum sur 255 jours d’ouverture) alors que le volume pompé est largement supérieur [37 000 m3 en 2013, 46 000 m3 en 2014] et sera encore plus élevé si l’extension est accordée.
        • le délai de mise en service de la (peut-être future) STEP interne n’est pas précisé
        • la destination des boues qui seront produites par la (peut-être future) STEP interne n’est pas précisée alors que celles-ci présenteront nécessairement de fortes teneurs en arsenic. Où et comment cette pollution dangereuse sera-t-elle traitée ?

    Le dispositif de gestion des lixiviats prévu par le dossier n’est pas conforme aux exigences de  l’arrêté ministériel stockage du 15 février 2016 et présente un danger majeur pour l’environnement.

    V Remarques sur l'Etude d'impacts

    • La phase travaux n’a pas été retenue (p.23) alors que l’étude d’impacts se doit d’étudier toutes les phases du projet. L’étude d’impacts du projet est donc non réglementaire.
    • Le volet paysager de l’étude d’impacts est tout à fait insuffisant qui ne présente que le site après son réaménagement alors que la phase d’exploitation est prévue pour durer 20 ans et constitue la période pendant laquelle l’impact est le plus important. Le dossier masque donc le réel impact paysager du projet.
    • Alors que nombre d’activités présentes sur le site sont retenues par le plan de protection de l’atmosphère de Grenoble dans le cadre d’un suivi des émissions diffuses de poussières (carrières, traitement de déchets du BTP, recyclage, enrobage, transformation du bois), le dossier n’indique pas de dispositif ou étude en matière de suivi des émissions de poussières. Le projet ne respecte donc pas le PPA de Grenoble.
    • « Une visite du SDIS est prévue afin de valider » le bon dimensionnement des ouvrages de collecte des eaux incendie [p.104]. A ce stade, rien ne démontre que la sécurité incendie du projet est assurée alors même que le site a connu 5 incendies d’origine interne entre 2007 et 2015 (Etude des dangers, p. 24).
    • Il est fait mention du « défrichement » d’un « bosquet relictuel » alors qu’aucun document dans le dossier n’apporte la preuve du dépôt d’une demande d’autorisation de défrichement, contrairement aux exigences de l’article R.512-4 du Code de l’environnement. Le pétitionnaire ne respecte donc pas la réglementation.
    • Pollution des eaux souterraines :
      • La nappe des alluvions de l’Isère à l’aval de Grenoble est présentée comme une nappe libre de « vulnérabilité importante ». Or, le niveau des plus hautes eaux dépasse le fond supposé des alvéoles les plus anciennes alors même que ces alvéoles ne sont pas aménagées en fond de façon à isoler les déchets de la nappe. Il est donc malheureusement logique que le suivi de la qualité des eaux par le réseau de piézomètres de contrôles mette en évidence un impact sur les eaux souterraines. Les piézomètres situés à l’aval de la décharge révèlent en effet des teneurs élevées en ammonium, sodium, conductivité, COT… autant de paramètres traceurs de l’impact d’une décharge sur les eaux souterraines.
      • Les concentrations élevées dans les piézomètres au moment des crues sont expliquées comme une pollution de la nappe par l’Isère (concentrations élevées dans le piézomètre situé en amont de la décharge). Cette augmentation ne pourrait être due plutôt : à l’augmentation du volume de déchets baignant dans la nappe (remontée de la nappe) et à l’inversion du régime évoqué (nappe drainant l’Isère) modifiant le sens d’écoulement des eaux (le piézomètre situé en amont de la décharge devenant alors un piézomètre situé en aval, comme les autres) ? C’est bien la décharge qui pollue l’Isère et non l’inverse !
      • Le dossier présente la création d’une décharge supplémentaire au-dessus d’une ancienne décharge comme ayant un « impact positif » sur la qualité des eaux souterraines. Comment est-ce que le fait d’ajouter du déchet sur du déchet pourrait-il améliorer cette qualité ? La mise en place dès à présent, et non sur 20 ans, d’une couverture étanche sur l’ancien site aurait été nettement plus efficace, en complément de mesures plus appropriées permettant d’isoler rapidement les déchets de la nappe souterraine.
      • Alors que les eaux internes ruisselant sur la plateforme de compostage présentent systématiquement des analyses non conformes aux normes de rejets au moins depuis 2011 (date des plus anciennes analyses présentées), « une surverse existe » au niveau du bassin qui les collecte et « une partie des eaux rejoint le milieu naturel. Le volume correspondant des difficilement quantifiable. ». Comment l’exploitant peut-il présenter de telles non conformités à la réglementation nationale en vigueur ? Comment peut-il dans ces conditions prétendre à poursuivre une exploitation qui aurait dû cesser depuis longtemps déjà ?

    Il apparaît urgent de fermer cette décharge et de prendre des mesures appropriées pour protéger la nappe de l’Isère, au lieu de poursuivre encore et toujours son remplissage.

    • Les informations concernant la Trame Verte et Bleue (TVB) se basent sur une étude du Conseil Général de l’Isère datant de 2001. C’est d’autant plus regrettable que le Schéma Régional de Cohérence Environnementale (SRCE), qui a notamment pour objet les continuités écologiques, a été approuvé par la Région Rhône Alpes le 16/07/2014. Ce document, qui a pourtant plus de deux ans à présent, n’est pas même mentionné par l’étude. Or le SRCE identifie le secteur dans lequel se trouve le site comme présentant un « enjeux de maintien et/ou de restauration des liaisons entre grands ensembles naturels et agricoles. Le volet TVB de l’étude d’impacts est donc obsolète et, partant, non réglementaire.
    • L’état initial ne fait référence à aucune activité en aval immédiat du site alors que la présence d’une pisciculture est mentionnée en page 4 de l’annexe G (note de caractérisation hydro-biologique du canal de Saint Quentin). Ce manquement est d’autant plus grave que les rejets des eaux de ruissellement de la décharge se font en amont de cette activité.
    • Le rapport d’étude d’impacts volet patrimoine naturel joint en annexe est trop ancien et aurait nécessité une réelle mise à jour. En effet, la première page de l’étude réalisée par le bureau d’études Evinerude est datée de février 2012, ce qui remonte à près de 5 ans. Pourtant, on constate à la lecture du rapport que la totalité des cartes et figures réalisées par le bureau d’études datent de 2011 et, plus grave, qu’il en va de même pour les visites de terrain. Ces dernières ont eu lieu entre mai et septembre 2011, et remontent donc à plus de 5 ans. Dans l’étude d’impacts il est indiqué en page 85 qu’une demi-journée est venue compléter ces investigations en 2013, mais elle n’est même pas répertoriée dans le décompte réalisé sous le tableau, aucune conclusion ne semble avoir été tirée de ce passage et le rapport joint en annexe n’en fait aucune mention. Le volet faune/flore de l’étude d’impacts est donc obsolète et, partant, non réglementaire.
    • La campagne d’odeurs date de 2011, comment comparer les résultats de cette campagnes au regard de l’activité actuelle étant donné que le dossier ne renseigne que sur les années  2013 et 2014 ? Le volet odeurs de l’étude d’impacts est donc obsolète et, partant, non réglementaire.
    • Le dossier fait état de 200 camion / jour sans plus de détail. Ce bilan est minorant, le trafic présenté ne prenant pas en compte le trafic VL, ni le trafic lié aux travaux de création de casier (apport de matériels et matériaux), ni celui lié aux travaux de déplacement des plates-formes d’activités (mâchefer, compostage, bois, inertes du BTP). L’impact du projet sur le trafic routier est donc incomplet de même que l’analyse des nuisances liées au trafic en termes de bruit et de qualité de l’air.

    VI Remarques sur l'Etude des risques sanitaires (ERS)

    • Le volet sanitaire de l’étude d’impacts présente de nombreux manquements : tout d’abord, il n’est pas conforme à la circulaire du 9 août 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation et au guide INERIS de 2013 sur l’Evaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires. L’Interprétation de l’Etat des Milieux doit en effet permettre de qualifier le milieu dans lequel se trouve l’installation à étudier, de façon à évaluer l’impact réel, supplémentaire, du projet sur son milieu. Or cette étude est totalement absente du dossier. Non seulement aucune analyse n’a été réalisée pour évaluer la qualité de l’air, des sols, voire des végétaux, mais de plus l’étude présentée n’adopte pas la logique d’une démarche intégrée. Le volet sanitaire de l’étude d’impacts est donc non réglementaire.
    • Alors que la décharge existante aurait dû donner lieu à des mesures sur sites, l’étude se contente bien souvent de données bibliographiques. Ce point est particulièrement problématique pour les poussières. En effet, l’étude se base sur des données bibliographiques relatives au déchargement d’ordures ménagères, en retenant qui plus est l’hypothèse basse. Etant donné les activités présentes sur le site, dont certaines sont particulièrement génératrices de poussières (plateforme de mâchefers, plateforme de déchets du BTP, broyage de bois), les données d’entrée de l’étude semblent extrêmement sous estimées (pas de prise en compte des activités de broyage, de stockage, de reprise lors du chargement, etc. sur les matériaux pulvérulents). Le volet sanitaire de l’étude d’impacts est donc insincère.
    • Alors que la décharge va rejeter des lixiviats dans le milieu aqueux, l’ERS n’a pas jugé nécessaire de retenir ce vecteur. Pourtant, des kilogrammes de métaux vont être rejetés annuellement dans ce milieu (9kg de chrome, 8kg d’arsenic, 56 kg de cuivre, etc.). Quel est l’impact du rejet de ces métaux lourds dans l’Isère, alors même qu’une pisciculture se situe à l’aval du site ?
    • Pour les paramètres étudiés au regard des objectifs de la qualité de l’air, les concentrations présentées ne doivent pas être lues comme des concentrations mais comme un apport supplémentaire apporté aux concentrations déjà existantes. Ainsi, une contribution de 17% à la pollution ambiante est jugée comme « non significative » dans l’étude présentée. De même, pour certains paramètres, la décharge génère à elle seule des concentrations qui atteignent 50% de celles mesurées sur la station A7 Nord Isère déjà très fortement impactée par le trafic. La poursuite d’activité de la décharge est donc à proscrire et son arrêt améliorera sensiblement la qualité de l’air locale.
    • Concernant le benzène, composé cancérigène avéré, les hypothèses de concentration retenues retiennent une valeur médiane (et non moyenne) de concentrations observées dans la bibliographie, sans donner plus d’explication. Pourquoi la valeur maximale (le double) n’a-t-elle pas été retenue ? Le volet sanitaire de l’étude d’impacts est donc insincère.
    • La station de traitement des lixiviats n’est pas considérée comme une source dans les émissions gazeuses. Pourtant, la présence de bassins est forcément une source d’évaporation et donc d’émissions. Le volet sanitaire de l’étude d’impacts est donc insincère.
    • Des « erreurs » apparaissent au niveau des VTR présentées dans le tableau, tendant à présenter des VTR largement plus élevées que les valeurs réelles (exemple : facteur de 10 3 pour le benzo(a)pyrène, erreur pour le dichloroéthane, pour cadmium)… Le volet sanitaire de l’étude d’impacts est donc malhonnête.
    • Les concentrations estimées au niveau des points R1, R2 et R3 (p.59), c’est-à-dire chez les riverains les plus proches du site, dépassement largement les valeurs toxicologiques de référence (VTR) du benzène, substance hautement cancérigène. Le projet présente donc un risque majeur pour la santé des riverains.
    • Malgré toutes ses lacunes, l’étude reconnaît que les substances émises conduisent à augmenter l’apparition de cancer sur les riverains. Comment accepter la poursuite pendant encore 20 ans d’un tel risque pour la population locale ? Conformément à l’article 5 de la Constitution française, le principe de précaution doit s’appliquer et le projet être refusé.

    VII Remarques sur l'Etude des dangers

    • La décharge de Lély se situe à 5 km seulement du site SEVESO seuil haut Titanobel, spécialisé dans les explosifs, et fait partie de la zone susceptible d'être impactée par de dangereux effets de surpression. Le dossier se contente de dire que, « le PPRT Titanobel n’ayant à ce jour pas été approuvé, les activités industrielles voisines au site ne sont pas retenues comme sources d’agression dans le reste de l’étude ». Ce postulat n’est pas satisfaisant car il se base sur l’avancement d’une procédure pour juger de l’importance d’un risque et de son intérêt à être étudié. Il est urgent d’attendre l’approbation du plan de prévention des risques technologiquespour s’assurer de la compatibilité du projet Lély avec le site de Titanobel.
    • Le risque sismique est étudié dans le cadre de l’étude de stabilité des digues (dossier technique, annexe G) mais non retenu comme source d’agression dans l’étude des dangers (p.15). Pourtant, l’effet de site (phénomène de liquéfaction des sols sableux saturés situés sur des horizons rocheux lors d’un séisme) est totalement ignoré. Or, ces phénomènes conduisent à une amplification des durées et des amplitudes des secousses. Les hypothèses retenues pour les études sont ainsi extrêmement minorantes et masquent les dangers réels du projet."

    A suivre

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

  • Pétition : Stop maltraitance animale au foirail de Rethel. Pour une manifestation de masse à Rethel à noël, le 25/12/2016 à 10h

    À l'attention : M. les présidents de l'UE et François Hollande, le préfet des Ardennes Pascal JOLY et S/préfet de Rethel Emmanuel COQUAND, le maire de Rethel

    Rethel boeuf 1

    Mr le préfet des Ardennes, Mr Pascal JOLY

    Comme le révèle la presse locale, « 
    L’image du bœuf agonisant sur le parking du foirail de Rethel, mardi, a suscité de nombreuses réactions d’indignation sur les réseaux sociaux, parmi les éleveurs et bien sûr auprès des amoureux des animaux ».

     

    Cette dérive intolérable est nuisible à la cause animale, à notre agriculture qui n’avait pas besoin de cela, au département des Ardennes dont les services de l’Etat sont sous votre responsabilité directe, à la Région Grand Est mais aussi à l’image internationale de la République française qui est une nation fière et respectueuse des droits animaux et humains.

     

    Notre association loi 1901 AURA Environnement  dont je suis le président et le Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux dont je suis le porte-parole, soutenus par de nombreux défenseurs de la cause animale internationale pacifiste, entendent manifester leur mécontentement soit dans le cadre d’un défilé dans les rues de Rethel (Mairie à Foirail), soit devant le foirail de Rethel lors d’une vente d’animaux.

     

    Lors d’un premier échange téléphonique, ce matin, avec le maire de Rethel, Guy DERAMAIX, nous avons abordé un défilé potentiel dans les rues de Rethel : de la mairie au foirail. Mr le maire de Rethel nous a indiqué qu’il était CONTRE ce défilé dont nous pourrions très bien fixer ensemble la date, vous et vos services : le jour de noël 2016, le 25/12/2016 à 10h00, afin de redorer l’image du bœuf préservé et adulé dans les crèches de nombreux foyers républicains en ces fêtes de fin d’année 2016 qui sera à jamais ternie par l’image de la souffrance ignoble de ce pauvre bœuf laissé à l’agonie pendant pas moins de 2 jours !

     

    Si l’autorisation de manifester est généralement accordée par un maire, la prévention des troubles publics est du ressort des services préfectoraux qui sont engagés dans une démarche de qualité, surtout que nous sommes toutes et tous respectueux de l’état d’urgence qui a été voté par l’assemblée nationale.

     

    Nous aimerions que vous preniez un arrêté préfectoral suspendant - provisoirement – ce marché hebdomadaire de Rethel TANT que nous n’aurons pas l’assurance des services de l’Etat que la réglementation sur le respect des animaux d'élevage via l’article R214-17 du code rural et de la pêche maritime sera pleinement appliqué au foirail de Rethel.

     

    L’Union européenne a mis en place des normes de bien-être des animaux parmi les plus élevées au monde. Le cadre général des actions de l’UE en matière de bien-être des animaux est défini dans la stratégie 2012-2015 de l’UE pour le bien-être des animaux. Des règles harmonisées sont en place au niveau de l’UE et couvrent un large éventail d’espèces animales et de questions entourant le bien-être des animaux. La directive CE 98/58 du Conseil établit les normes minimales de protection de tous les animaux d’élevage, tandis que d’autres législations de l’UE instaurent des normes de bien-être pour les animaux d’élevage pendant le transport et au moment de l’étourdissement ou de l’abattage. Des directives spécifiques couvrent la protection de catégories individuelles d’animaux telles que les veaux, les porcs et les poules pondeuses. Nous aimerions qu’une commission d’enquête soit créée et co-supervisée par l’UE et vos services de la préfecture des Ardennes afin de vérifier l’application de ceci.

     

    Nous aimerions que vous preniez un arrêté préfectoral afin de mettre un terme définitif à la DSP (Délégation de service public), accordée à la société SUFR pour la gestion déléguée du marché aux bestiaux du FOIRAIL de RETHEL et du contrat d’affermage.

     

    Dans l’attente de votre réponse et de notre futur entretien pour faire un point sur le dossier, je vous prie d’agréer Monsieur le préfet, l’expression de notre détermination et de nos courtoises salutations.

     

    Marc-Claude de PORTEBANE                                                          
    Président de l’association de protection environnementale et de défense des animaux
    AURA ENVIRONNEMENT 

    Site : http://www.aura-environnement.com/
     

    Porte-parole du Collectif de la Ligue de combat contre les animaux

     https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/

  • Boeuf martyr à l'agonie foirail de Rethel (Ardennes) : AURA Environnement va déposer plainte contre X !

    Venez nombreux à notre manifestation/protestation

    avec une rose blanche SVP :

    Les responsables à Rethel du martyr enduré par ce

    pauvre boeuf de race prim’holstein devront expliquer

    à la justice pourquoi ils ne lui ont pas porté assistance !

    Rethel boeufL'association loi 1901 AURA Environnement va porter plainte contre X.

    L'article de l'Union est éloquent : "Chaque lundi, le foirail accueille un marché aux bestiaux qui réunit des professionnels de tout l’Est de la France. Plusieurs centaines de bovins y sont présentés à la vente. L’animal, qui avait les pattes arrière cassées, gisait sur le parking du foirail depuis déjà une journée lorsque des Rethélois, inquiétés par l’état de la pauvre bête, ont donné l’alerte, mardi. «  Lorsque les services de l’État ont eu connaissance de la situation, un vétérinaire a été envoyé sur place afin de procéder à l’euthanasie  », explique le sous-préfet de Rethel, Emmanuel Coquand. Les souffrances de l’animal, un bœuf de race Prim’Holstein, ont été abrégées mardi en fin de journée, soit au terme d’au moins 24 heures d’agonie.". http://www.lunion.fr/819723/article/2016-10-12/boeuf-laisse-a-l-agonie-deux-plaintes-deposees-contre-l-eleveur

    AURA Environnement et la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux vous proposent d'organiser une vaste manifestation devant le foirail de Rethel en signe de protestation nationale et de venir avec une rose blanche.

    Tous les volontaires de la Protection Animale (P.A.) sont prié-es de s'inscrire ici, via la MP.

    Toutes les préconisations pour une manif ne troublant pas l'ordre public feront l'objet de plusieurs billets que ce soit ici ou sur la page facebook de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux qui est aimée par plus de 27 000 personnes https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

    Nous aurons notre propre service d'ordre. L'autorisation de manifester sera demandée aux autorités.

    Nous vous demandons de partager un maximum nos infos et de relayer notre tristesse.