Coeur radioactif des polémiques
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AURA Environnement dénonce lacunes Enquête publique extension unité de tri et valorisation déchets inertes Guyot Environnement vers Morlaix !
- Par auraenvironnementparis
- Le 18/06/2017
- Dans Stop stockage CSR de Guyot Environnement à Saint-Martin-des-Champs !
AURA Environnement aura été la SEULE assoc' environnementale
à s'opposer lors de l'enquête publique du 16/05 au 16/06/2015 à la
demande d'autorisation d'exploiter une unité de tri et de valorisation
de déchets inertes à Kérolzec à Saint-Martin-des-Champs vers
Morlaix dans le Finistère et présentée par Guyot Environnement de Brest !
Presque personne n'est venu à cette enquête publique aux mairies de Saint-Martin-des-Champs, de Sainte-Sève et de Taulé. Voici les commentaires d'AURA Environnement qui ont été transmis sur le registre lors de la présence du commissaire-enquêteur Ernest QUIVOURON désigné par le tribunal administratif :
COMMENTAIRE
Le 19/05/2017 AURA Environnement constate un mur d’agglos ou de parpaings.....
......alors que sur les photos d’ AURA Environnement le 27/11/2016, il n’y a aucune construction à cet emplacement qui correspond à la zone de stockage de 595 m² des balles de CSR, comme indiqué dans l’enquête publique.
La dernière demande effectuée par Guyot Environnement à l’urbanisme de Saint-Martin-des-Champs remonte à :
- Permis de construire modificatif
Demande déposée le 02/04/2003 par Guyot Environnement à Brest.
N° PC 2925402M1003 1
Objet : Modification du bâtiment principal
Le 16/06/2017, le service de l’urbanisme à la mairie de Saint-Martin-des-Champs confirme bien qu’aucune demande n’a été effectuée par la société Guyot Environnement pour un permis de construire ou une autorisation de travaux.
Selon le responsable de l’urbanisme de la mairie de Saint-Martin-des-Champs, les photos qu’AURA Environnement lui montre confirme bien qu’il y a emprise au sol supérieure à 20 m².
L’enquête publique est donc insincère et ne prends pas en compte ces modifications de l’installation de la société Guyot Environnement.
Nous demandons la démolition de cette construction et une nouvelle enquête publique.
AUTRE COMMENTAIRE
UN SITE EXISTANT
Le dossier présente le fonctionnement et les volumes triés sur le site existant mais qui ne sont pas le reflet des activités aujourd’hui en place : la société GUYOT a déjà mis en place le process de préparation des CSR décrit comme « projet » dans le dossier objet de la demande.
Dans le schéma décrivant les installations actuellement sur le site il ne figure pas d’étape de préparation/broyage de CSR, uniquement un tri mécanique, et pourtant des balles de CSR sont présentes sur le site avant l’enquête publique.
Le site de st martin est autorisé par son AP de 2006 à réaliser des activités de tri et transit de déchets non dangereux selon les rubriques 2713, 2714, 2716 et 2718, mais n’est pas autorisé à préparer des CSR. Il s’agit d’un dossier de régularisation et non pas de demande.
Nous demandons
- De renvoyer Guyot face à ses responsabilités pour tricherie sur ce dossier et cette enquête publique
- De pointer du doigt une filière de valorisation CSR qui peut permettre tous les abus dans sa mise en oeuvre
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CADRE REGLEMENTAIRE CSR
Le cadre réglementaire pour la fabrication de CSR et pour les installations destinées à les recevoir a été clarifié en mai 2016. La société GUYOT n’y fait pas référence et doit pourtant s’y conformer. La conformité à l’AM n’est pas étudié alors que la valorisation des CRSr en chaufferie 2971 est évoquée pour « plus tard » dans le dossier.
Référence réglementaire : Il s’agit du décret n° 2016-630 du 19 mai 2016 modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement qui crée la rubrique 2971 (régime de l’autorisation) pour les installations de production d'énergie sous la forme de chaleur ou d'électricité à partir de déchets spécifiques de type CSR, accompagné de deux arrêtés ministériels relatif à la préparation et la combustion de CSR.
Seule la conformité à l’AM du 13/10/10 est analysée.
- Nous demandons à Guyot de justifier la conformité de son projet à ce texte de mai 2016
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FILIERES DE VALORISATION
Nous demandons une transparence totale sur les filières de valorisation des CSR. Quelles sont-elles ? Où sont-elles ? Sont-elles réellement locales ? Existe-t-il réellement des partenariats commerciaux établis ?
Cela nous parait indispensable dans la mesure où certaines filières avancées n’existent pas sur la Bretagne (Voir point 2 les projets de chaufferie 2971 qui sont évoquées pour « plus tard ») !
- Nous demandons à ce qu’une vraie transparence soit apportée dans le dossier :
- Lister l’ensemble des exutoires prévus avec leur localisation et les volumes passés et futurs
- Démontrer la capacité reprenneur à accepter les CSR produits par GUYOT
- Justifier que tout CSR produit sur le site aura un exutoire et le prouver dans le temps
- Démontrer l’existence d’accords commerciaux entre GUYOT et ces sites
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TRAFIC ROUTIER ET PROXIMITE DES FILIERES
Plusieurs points du bienfondé du projet semblent à nos yeux infondés :
- Le projet doit contribuer à augmenter la capacité de tri et valorisation des déchets non dangereux en Bretagne. S’il est effectivement nécessaire d’avoir des outils de ce type sur le territoire il est toutefois fallacieux de se targuer d’être une solution locale quand on ne dispose pas de filières de valorisation de proximité. Ce volet n’est pas du tout traité dans l’analyse de l’impact sur le trafic. Marche-t-on sur la tête pour transporter des CSR sur des centaines de kilomètres depuis Saint martin des Champs.
- Nous demandons à ce que le projet soit redimensionné :
- Interdire le traitement des CSR en dehors la Bretagne.
- Réaliser un véritable bilan carbone du projet en incluant l’ensemble des activités transport.
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- VOLUMES PREVISIONNELS
Nous sommes surpris de voir que la société GUYOT s’engage dans son dossier à ne pas excéder les volumes définis alors que c’est le fonctionnement courant de cette exploitation par le passé. Comment GUYOT imagine gérer la variabilité / saisonnalité de son activité ? Devra-t-on voir grandir des stocks de déchets en balle dans un état de dégradation avancé des balles sur le site ? Quelles sont les filières de secours pour évacuer le CSR ? Quel impact sur la qualité des eaux de pluie qui percolent sur les balles éventrées qui sont rejetées en rivière et ne sont pas considérées comme eaux industrielles (traitement, contrôle…) ?
- Nous demandons à ce que le projet soit redimensionné :
- Limiter de moitié les 12 385 m3 volumes stockés en balles à l’extérieur
- Imposer des durées maximum de stockage sur le site compatible avec la bonne tenue dans le temps des balles de déchets
- Considérer les eaux de pluie ruisselant sur les déchets comme des eaux industrielles à traiter avant rejet et à suivre du point de vue de la qualité des rejets
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- LE TRAITEMENT DES EAUX
Les balles stockées sur le site sont dans un état déplorable et les eaux de pluie peuvent percoler au travers de ces balles de déchets éventrées. Pourtant GUYOT affirme dans son dossier qu’il ne produit pas d’eaux industrielles alors qu’il s’agit bien d’eaux industrielles, et que ces effluents sont rejetés au milieu naturel, à 75m du site dans la rivière Pennelé !!
Il s’agit d’un enjeu important compte tenu du contexte et du milieu environnant du site (zones naturelles recensées au droit du site, de la présence d’hameaux d’habitations proches et de la faune et la flore identifiées au droit du site).Pourtant GUYOT traite de le sujet en se basant sur ses propres considérations : les eaux de pluie au contact des déchets et générées sur son site ne peuvent pas être source de pollution.
Nous sommes surpris de voir que le système de traitement des eaux du site est quasi-inexistant. Comment est-ce qu’un simple bac décanteur et un débourbeur séparateur peuvent assurer et garantir un traitement efficace avec le rejet d’eaux industrielles en rivière sur un site où les stocks extérieurs sont importants et où du broyage de bois a lieu à l’air libre et sont au contact direct avec l’eau de pluie ?!
Ces eaux doivent être contrôlées, et GUYOT ne détaille pas du tout ce qui se passerait en cas d’analyses physico-chimiques « non concluantes » des rejets ?!
- Nous demandons les compléments suivants :
- La meilleure façon de ne pas générer d’effluents pollués et d’éviter le contact de l’eau avec les déchets : les stocks n’étant pas couverts et les balles présentant un risque de détérioration important, nous demandons la mise en place d’une toiture permettant de limiter la génération d’effluents souillés et donc de limiter le risque de pollution accidentel de la rivière.
- Renforcer le système de contrôle des effluents : type de polluants et fréquence
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Aussi, les eaux d’arrosage durant les phases de broyage sont donc des eaux industrielles, rejoignant simplement le réseau d’eau de pluie et sont donc rejetées au milieu naturel : la rivière.
- Nous demandons les compléments suivants :
- De compléter ce dossier avec des mesures des émissions de poussières durant les phases de broyage de bois actuellement sur site
- D’imposer à GUYOT de réaliser des mesures et analyses des émissions de poussières lorsque le granulateur CSR sera mis en place.
- De réaliser des mesures et analyses d’eaux avant rejet à la rivière pendant les phase de broyage et donc d’arrosage
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POUSSIERES
Puisque qu’une gêne pour les riverains ne peut être comparée à une norme, GUYOT considère que le site ne présente pas d’impact sur les poussières émises. Pourtant un dépassement est avéré. De plus, des campagnes de broyage de bois ont lieu sur site à l’air libre sur les plateformes extérieures : quelles auraient été les résultats d’analyses durant ces phases de broyage ? Les dépassements auraient été certainement plus nombreux malgré les systèmes d’arrosage qui sont évoqués pour limiter l’impact.
AUTRE COMMENTAIRE
Cette enquête publique à Notre-Dame-des-Champs doit être annulée car l’ordonnance, fixée par décret et qui est entrée en vigueur au plus tard le 01/01/2017 (Source : JORF du 5 août 2016, texte 14 - Ordonnance no 2016-1060 du 3 août 2016 NOR : DEVD1614801R) n’a pas été appliquée.
En effet, cette ordonnance modernise l’enquête publique régie par le code de l’environnement en prévoyant, en plus des formalités classiques, le recours à la dématérialisation pour faciliter l’information et la participation du public.
Cette ordonnance a pris effet le 1er janvier 2017 en réformant l’enquête publique et lui imposant l’utilisation d’Internet dans le cadre de projets ayant une incidence sur l’environnement.
Même si la procédure papier reste cependant obligatoire, celle-ci est complétée par l’adjonction d’Internet comme un lieu de consultation complémentaire où le public peut déposer ses observations et lire les avis des autres concitoyens.
De plus, la mise à disposition d’un poste informatique dans un lieu ouvert au public est devenue obligatoire. Cela n’a pas été le cas à la mairie de Saint-Martin-des-Champs où seuls 2 classeurs et le registre des commentaires ont été mis à la SEULE disposition du public.
Les citoyens n’ont donc pas été informés correctement de l’existence de cette Ordonnance qui permet d’apporter une contribution publique à une enquête publique.
En effet, l’objectif du registre d’enquête public électronique est de permettre au public de plus facilement prendre connaissance du projet puis d’exprimer ses appréciations, suggestions et contre-propositions, alors que déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette enquête publique aurait été plus simple, sécurisé et potentiellement anonyme.
Le registre d’enquête publique électronique aurait dû indiquer l’objet de l’enquête publique, l’arrêté d’ouverture de l’enquête publique, la référence du tribunal administratif, le nom du commissaire-enquêteur ainsi que toutes pièces du dossier dont l’avis de l’autorité environnementale qui est absent également en version papier.
Certaines enquêtes publiques proposent l’utilisation de l’e-mail en guise de voie numérique. Cependant, un e-mail est très facilement falsifiable et ne répond donc pas aux articles 1316-1 à 1316-4 du code civil reconnaissant l’écrit numérique comme une preuve « sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane ».
Un registre numérique d’enquête publique reflète aux yeux de la population une image moderne d’un territoire ! Nos concitoyens peuvent ainsi consulter le dossier de présentation à toute heure et en tout lieu et déposer une observation agrémentée de documents de qualité en pièces jointes.
Tout n’a donc pas été mis en œuvre pour que le commissaire-enquêteur puisse recueillir les avis et observations de la population de la région de Morlaix dans de bonnes conditions et de façon la plus limpide possible.
La loi sur la reconnaissance du support numérique n’a donc pas été respectée.
Cette enquête publique sur l’implantation de cette ICPE (unité de tri, transit et valorisation de déchets à Saint-Martin-des-Champs déposée par Guyot Environnement) doit être annulée.
AUTRE COMMENTAIRE
1 - Dans le cadre de mes activités de veille sur les enjeux déchets, notamment au sein de plusieurs groupes de travail (DMA et DAE ; Déchets du BTP ; Déchets organiques ; Déchets dangereux ; Filières régionales ; Prévention, sensibilisation, communication), dont la commission CSR du Plan régional de prévention et de gestion des Déchets de la Région Bretagne, j’ai eu connaissance d’un récent rapport publié par l’ADEME sur le traitement des ordures ménagères résiduelles (OMr).
En résumé, l’ADEME, après avoir contribué à faire inscrire dans la loi TECV qu’il fallait renoncer aux unités de tri mécano-biologique produisant du compost à partir des OMr, indique à présent qu’il faut aussi éviter de fabriquer du CSR à partir de ces mêmes OMr.
Une première concrétisation voit le jour dès maintenant avec le cahier des charges de l’appel à projet Energie CSR 2017 qui interdit les intrants issus d’OMr dans les projets relevant sa priorité 1 (les seuls qui auront une chance d’être sélectionnés…).
C’est donc clairement l’ensemble de la filière de prétraitement des OMr par tri mécanique qui est visée et à laquelle l’ADEME appelle à renoncer.
Le rapport ADEME, un récent article du site spécialisé Déchets.com qui en fait une synthèse ainsi que le cahier des charges de d’appel à projet Energie CSR 2017 que je tiens à la disposition du Commissaire enquêteur en sont donc les preuves irréfutables qui rendent automatiquement caduque cette enquête publique sur la demande d’autorisation d’exploiter une unité de tri et de valorisation de déchets non-dangereux (DND) au lieu-dit Kerolzec à Saint-Martin-des-Champs.
2- En 2016, nous avons fait constater par un huissier de justice – Me BOUGEANT de Morlaix – que des balles de CSR – pourtant emballées sous film plastique - étaient éventrées à l’air libre. Les photos du constat de l’huissier ont été publiées sur le site internet d’AURA Environnement http://www.aura-environnement.com/
Qu’en sera-t-il dans les prochaines années ?
3- Nous aimerions savoir ce que sont devenues les milliers de tonnes de CSR stockées sur ce site de Kerolzec. Nous aimerions connaître les tonnages entrants et les bons de pesée de ce CSR à destination, notamment - chez Lafarge Ciments SA à Saint-Pierre-la-Cour – géré par Geocycle -. Combien Lafarge a-t-il payé ces tonnages ?
En 2011, le Finistère a exporté 135 000 tonnes de déchets et se plaignait de manquer de capacités de stockage en local.
Pourtant ces milliers de camions au départ du site de Kerolzec à Saint-Martin-des-Champs chez, notamment, Lafarge vers Laval coûtent de plus en plus cher à la collectivité, et sont en totale contradiction avec l'un des engagements du Grenelle et son principe de proximité dans le traitement des déchets.
Il y a donc incohérence.
Quels ont été les coûts du stockage et du transport pour le contribuable ?
4- Nous aimerions savoir si la société Guyot environnement a effectué des tests d’élimination de son CSR à l’étranger comme au Maroc ou par exemple dans des pays nordiques.
5 – Nous aimerions savoir combien de camions/containers/jours ont potentiellement transité de Saint-Martin-des-Champs vers le port de Brest jusqu’à ce jour.
6 – Les plastiques durs des RBA (Résidus de broyage automobile) gisant à Brest sont-ils utilisés pour faire du CSR stocké à Saint-Martin-des-Champs ?
7 - Combien de tonnes de refus de film sont-elles envoyées chez Lafarge ? 5 000 T ? 7 000 T ?
8- Qu’en pensent notamment les élue-es de Morlaix Communauté : Jean-Luc FICHET, Jean-Luc FICHET, Claude PODER, Françoise RAOULT, Guy PENNEC, Guy POULIQUEN, Maryse TOCQUER, Nathalie BERNARD, Serge LE PINVIDIC, Thierry PIRIOU, Yves MOISAN, Yvon LE COUSSE, Alain TIGREAT, André FLOCH, André NEDELLEC, Anne QUENEA, Annie HAMON, Annie LONEUX, Annie PIRIOU, Bernadette AUFFRET, Bernard GUILCHER, Bernard LE VAILLANT, Béatrice PICART, Christian LE MANACH, Christiane DUGAY, Christiane LEON, Christophe MICHEAU, Clotilde BERTHEMET, Clotilde ROUX, Daniel LANGLADE, François GIROTTO, François HAMON, Françoise BARBIER, Françoise FER, Georges AUREGAN, Gildas JUIFF, Gilles MER, Gwenole GUYOMARCH, Hervé CILLARD, Hervé RICHARD, Hervé SAINT-JALM, Ismaël DUPONT, Jacqueline LE FOLL, Jean-Charles POULIQUEN, Jean-Guy GUEGUEN, Jean-Michel PARCHEMINAL, Jean-Paul VERMOT, Joseph IRRIEN, Joëlle HUON, Marc MADEC, Marie DECIMO, Marie SIMON-GALLOUEDEC, Marlène TILLY, Martine DILASSER, Martine MADEC, Michèle BEUZIT, Nicole MOULUT, Patrick YHUEL, Pierre LE GOFF, Pierre-Yves MINEC, René LE TALLEC, Rollande LE HOUEROU, Sarah NOLL, Solange CREIGNOU, Thierry DESMARRES, Thierry HUON, Valérie LE DENN, Véronique PEREIRA, Yvon HERVE, Alain TIRILLY, Albert LOZAC'H, Albert THOMAS, André LE DOEUFF, André PRIGENT, Annick LE GALL, Ariane PARANTHOEN, Aurélien LE GUILCHER, Aurélie JEGOU, Benoît BUFFETEAU, Brigitte MEL, etc….
Marc-Claude de PORTEBANE
Président d’AURA Environnement
- Porte-parole du Collectif Greenbretagne (COGB)
- Membre des groupes de travail DMA et DAE ; Déchets du BTP ; Déchets organiques ; Déchets dangereux ; Filières régionales ; Prévention, sensibilisation, communication du Plan régional de prévention et de gestion des Déchets à la Région Bretagne
- Porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux
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Projet IndaChlor à LOON PLAGE : la pétition internet d'AURA Environnement fait Buzz, le journal LE PHARE DUNKERQUOIS lui consacre 1 page !
- Par auraenvironnementparis
- Le 13/06/2017
- Dans Pétition : STOP projet Usine à déchets dangereux IndaChlor, HALTE espèces menacées à Dunkerque !
Le Phare Dunkerquois titre "RECORD EN VUE" :
la pétition internet d'AURA Environnement
opposée au projet IndaChlor porté par Indaver
réalise le "carton" du siècle vers Dunkerque !
http://www.mesopinions.com/petition/animaux/contre-projet-usine-dechets-dangereux-indachlor/30569
La version papier de notre pétition
accueillie par plus de 95 %
des commerçants de LOON PLAGE
et la région de Dunkerque !
Plus de 975 signatures en 2 jours
de la pétition version papier !
Plus de 22 800 Signatures
de la pétition internet !
+ de 20 militant-es d'AURA Environnement
qui ont répondu aux angoisses du
Collectif de Préservation de l'Environnement
de la Région de Dunkerque (CPERD)
sont dans la région de Dunkerque pour
informer les habitants qui n'ont pas du tout
été consulté-es par leurs élu-es !
Nous vaincrons seul-es avec notre courage révolutionnaire pour une société plus juste et respectueuse des animaux et des humains FACE à des projets insensés comme celui d'Indaver à vers Dunkerque !
Un grand merci à nos ami-es commerçant-es de Loon-Plage d'avoir accepté notre pétition version papier :
- Tabac-Presse la Civette de Loon
- Sarl La Main à la Pâte
- Le Longhamp
- Sarl La Tente Verte
- Pizza City
- Loon Automobile, sarl Lavoine
- Tabac- Presse Stéphanie Bulteel
- Pharmacie Demaye-Delannoy
- L'Air Floral
- Supérette 8 à Huit
- Coiffure Diminu'Tif
- Opticien A Vue d'Oeil
- La P'tite Boutique
- Coiffure Imaginat'if
- Pizzeria Va Bene
- Assurances Denis Favrez
- Coiffure Sarl Concept
- Eurl Pizza Loon....
Tout-es et tous uni-es, nous gagnerons notre combat pour que l'usine d'Indaver ne vienne détruire notre écologie et nos emplois déjà existants !
Dunkerque n'a pas besoin d'Indaver pour survivre !
Nous espérons que les élu-es de la CUD (Communauté Urbaine de Dunkerque) ne tireront pas "dans le dos" des habitants de la région des Hauts-de-France !
Nous attendons donc avec impatience le RDV avec Benoit FERRE, le dir' cab' du président de la CUD, et ce, depuis plus de 15 jours ! Qu'on arrête de nous prendre pour des brèles !
Nous attendons avec impatience le permis de construire qui est actuellement instruit par la DDTM de Dunkerque et qui refuse de nous le communiquer !
Car, Camarades, c'est aussi, le service d'urbanisme de la CUD qui instruit et se substitue à la mairie de Loon Plage qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement voire même, plus qu'un simple boite-aux- lettres !
Mais dans tous les cas de figure, la décision finale est celle donnée par la DDTM 59 ne fait qu'appliquer les directives de l'Etat en matière d'urbanisme.
Ca va pas le faire Mesdames et Messieurs, si vous estimez vous passer de la Révolte populaire en germination !
Que la CUD et ses partenaires sachent que notre mobilisation ne fait que commencer :
- CCI Dunkerque
- Corsaire TV : la WebTV de la Communauté Urbaine de Dunkerque
- Département du Nord
- Dk'Bus Marine
- Dunkerque Culture Agglomération, portail culturel de l'agglo
- Dunkerque Flandre Côte d'Opale
- Dunkerque Nautisme
- Dunkerque Promotion
- Dunkerque Tourisme, Flandres et Côte d'Opale
- GECT West-Vlaanderen / Flandre-Dunkerque-Côte d'Opale
- Grand Port Maritime de Dunkerque
- La Halle aux Sucres (LCVD-AGUR-CMUA-INSET)
- Le Golf Blue Green Dunkerque
- Le PLUS , le palais de l'univers et des sciences
- Les Balises, le réseau des bibliothèques de l'agglo
- Université du Littoral Côte d'Opale
- Urbis, le magazine qui explore la ville
- Région Hauts-de-France Nord pas de Calais Picardie
- SCoT Flandre Dunkerque
Nous donnons RDV dans les prochaines semaines à nos camarades pour que la Lutte révolutionnaire enflammme les rues de Dunkerque !
INDAVER ne sera pas si nous sommes Uni-es contre ces Belges qui ne montent pas leur projet, chez eux, à Anvers - car il y a eu une explosion - mais chez nous, en France parce que l'Etat serait plus laxiste ?
A suivre
Marc-Claude de PORTEBANE
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Cette violente explosion chez Indaver début 2016 à Anvers qui fait frémir de trouille Dunkerque !
- Par auraenvironnementparis
- Le 06/06/2017
- Dans Explosion Indaver à Anvers
Description :
"Chez la société de gestion des déchets Indaver dans le port d'Anvers, il y a eu une grande explosion vendredi après-midi. Indaver a signalé que personne n'a été blessé. Selon Indaver lui-même, c'était une explosion violente suivie de trois feux. L'explosion s'est produite dans un réservoir avec des solvants. Au moment de l'explosion, 117 membres du personnel étaient sur place et évacués."
Commentaire :
Filip Hostiucil y a 1 an (modifié)
"Nous étions en voiture de l'autre côté et au moment où nous étions arrivés juste à côté de cette explosion massive. Quelques secondes avant l'explosion, nous avons entendu ce son, semblable à un moteur à réaction, mais il venait du niveau du sol. Immédiatement après cette immense lumière, suivie du saum boom et de la chaleur. Ma voiture a secoué et je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire - tout s'est passé si vite. Nous avons dû conduire à côté d'elle pendant une minute ou deux, jusqu'à ce que je puisse m'éloigner. Heureusement, personne n'a été blessé."
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NOTRE IGNORANCE FORGE LEUR POUVOIR. Saint-Cyr-sur-Morin 77 décharge illégale : d'où proviennent les mâchefers ?
- Par auraenvironnementparis
- Le 04/06/2017
- Dans Mâchefers décharge illégale Saint-Cyr-sur-Morin
Mega Ecocides :
Nous n'avons pas fini de nous battre
contre leur cynisme méprisant !
Nous le constatons lorsque nous sollicitons certains élus de villes proches de verrues qui défigurent l'environnement, dans le cadre de la campagne des législatives, qui se croient suffisamment éloignés des futurs projets pour estimer que leurs administrés ne se sentent pas concernés et nous dire "qu'il faut bien faire quelque chose de nos déchets", entre autre les incinérer, faire un TMB ou nous faire gober de l'incinération déguisée via les infâmes CSR (combustibles solides de récupération) pas chez eux, mais évidemment chez nous !
Ce sont les mêmes qui produisent le plus de déchets et qui nous disent que le tri c'est compliqué... car ils ne veulent pas s'intéresser à ce qui marche ailleurs.
Du coup, ils n'y connaissent rien et on tourne en rond car au final c'est eux qui prennent les décisions, mais les pires.
C'est pourquoi nous avons une grosse pensée pour cette partie de la Seine-et-Marne qui est massacrée du fait de cette nullité et de ce mépris de ceux qui ont la charge de gérer nos déchets : à lire l'article de nos camarades de l'ADENCA (Fichés par les RG) sur les conséquences de l'incinération qui nous pend au nez si on se laisse faire : http://adenca.over-blog.com/2017/05/st-cyr-sur-morin-77-decharge-illegale-pourquoi-le-prefet-jean-luc-marx-ne-veut-pas-dire-de-quelle-usine-d-incineration-proviennent-l
AURA Environnement a décidé de lancer une offensive générale sur tout le territoire sur l'utilisation méconnue de ces mâchefers utilisés très généralement, notamment par les entreprises de travaux publics ou des entreprises de transport.
La question se pose sur la provenance de ces énormes quantités de mâchefers polluants déversés illégalement sur de bonnes terres agricoles de cette partie de la Seine-et-Marne.
Cette collectivité va-t-elle prendre en charge l’enlèvement des mâchefers ou laisser aux habitants du village rural de Saint-Cyr-sur-Morin le poids de cette décharge illégale ?
En effet, le mardi 16/05/2017, trois entreprises des secteurs des déchets et travaux publics répondaient devant la 31° chambre correctionnelle du TGI de Paris de gestion irrégulière de déchets.
Le jugement sera rendu le 04/07/2017.
En attendant, rien ne vous
empêche de lire Le Monde
(Ed. du 18/05/2017) :
"Entre le 3 août et le 14 septembre 2012, une noria de camions-bennes chargés de mâchefers est venue troubler l’atmosphère bucolique de Saint-Cyr-sur-Morin. Les habitants de ce village de Seine-et-Marne de 1 966 âmes l’ignoraient encore mais, durant cette période, les poids lourds ont acheminé pas moins de 31 000 tonnes de cette boue grisâtre issue de l’incinération d’ordures ménagères du Val-de-Marne, afin de les enfouir illégalement sur des terrains agricoles de leur commune.
Avant d’être interrompue par les protestations de riverains auprès de la mairie, l’opération avait pour but de faire disparaître frauduleusement, à moindres frais et en en tirant un large bénéfice financier, jusqu’à 80 000 tonnes de mâchefers. Lorsqu’ils ne peuvent être recyclés comme matériaux de sous-couches routières, ces déchets non toxiques doivent en effet être transportés aux frais de leur gestionnaire, et stockés dans des installations spécialisées pour un coût de 50 à 70 euros par tonne.
« Poupées russes »
Mardi 16 mai, dans l’affaire de Saint-Cyr-sur-Morin, trois entreprises des secteurs du traitement des déchets et des travaux publics répondaient, devant la 31e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, de gestion irrégulière de déchets, d’exploitation d’une installation classée pour la protection de l’environnement sans autorisation, de dépôt illégal de déchets et d’infraction aux dispositions du plan local d’urbanisme.
« C’est un système de poupées russes, sauf qu’ici la petite est destinée à cacher la grosse », a résumé le procureur pour décrire le montage réalisé par Remblais Terre Route Groupe Environnement (RTR), l’entreprise de transports Vitrans et Cideme, un centre technique de valorisation de mâchefers qui est une filiale de TIRU, société détenue à 75 % par EDF.
Tout a commencé en juin 2012, lorsque Habib Ben M’Hamed, un proche du clan mafieux Hornec, avec lequel il participait à des affaires."....
L’accès à la totalité de l’article est protégé
A suivre
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Les rendez-vous Développement Durable de Noisy-le-Sec avec AURA Environnement !
- Par auraenvironnementparis
- Le 03/06/2017
- Dans Les rendez-vous Développement Durable de Noisy-le-Sec
Journée "Ville Propre"le samedi 3 juin 2017 !Une journée pour agir en faveur de la propreté
Vous trouverez ci-joint le déroulé de cette matinée.9h00 : Arrivée aux points de rendez-vous. Vous retrouverez les adresses des points de rendez vous par quartier via notre MP.9h00 à 9h30 : Un référent par quartier vous attendra au point de rendez-vous, afin de vous fournir des gants et des sacs poubelles. N'hésitez pas à venir avec votre gilet jaune pour plus de visibilité.9h30 à 11h30 : Une fois le matériel récupéré vous pourrez commencer à ramasser les déchets que vous trouverez. Chacun choisit son parcours, une seule règle : Quand votre sac poubelle est plein, ramener le au point de rendez-vous. Ils seront ensuite ramassés par les agents du service propreté et apportés au centre technique municipal où ils seront comptés.Quelques règles de ramassage :- Vous pourrez faire le tri ! En effet vous aurez à votre disposition deux types de sacs poubelles. Des jaunes, pour le tri (carton, papier, plastique, canette..) et des transparents pour les autres déchets (alimentaires et déchets souillés).
- Si vous trouvez des emballages en verre non cassés, vous pourrez également les mettre dans les colonnes à verre à votre disposition dans votre quartier.
- ATTENTION ! Tous les déchets dangereux ne doivent pas être ramassés avec la main (verre brisé, objets tranchants...). Une pince de ramassage sera mise à disposition pour les récolter.
11h30 à 13h00 : C'est le moment de la collation. Rendez-vous tous sur le marché devant la pharmacie, place des découvertes, autour d'un verre de l'amitié pour échanger sur votre expérience et profiter des stands d'information sur le tri des déchets, avec la présence d'Est Ensemble et d'Unis Cité.Pour vous y rendre, pensez au covoiturage !- Êtes-vous intéressé(e) par le covoiturage ? oui ou non
- Combien de places libres avez-vous dans votre voiture ? 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5
- Dans quel quartier participerez-vous à l'évènement ?
- Quels sont vos coordonnées ?
Je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.Espérant vous voir nombreux à cette occasion,Très cordialement,Chargée de mission Agenda 21 et BiodiversitéDirection de l'Environnement et des Espaces VertsVille de Noisy le Sec01 49 42 67 98 / 06 21 14 24 51--Faites bonne impression!
N'imprimez ce message que si nécessaire.
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Parc naturel régional du Pilat : AURA Environnement reporte sa conférence de presse devant mairie Loire/Rhône !
- Par auraenvironnementparis
- Le 02/06/2017
- Dans Collectif de Défense de l’Environnement du Pilat - CDEP
Communiqué de presse :
La conférence de presse prévue samedi 03/06/2017 à 10h à la mairie de Loire/Rhône dans le parc naturel régional du Pilat a été reportée à une date ultérieure puisque nous attendons l'autorisation du maire de la commune Guy MARTINET et de Jean-Luc GELAS, son adjoint en charge de l'environnement.
Nous attendons la présence potentielle des représentants de l'Etat.
Ils arriveront en péniche par le Rhône ou trouveront-ils un port d'attache sur un terrain de la commune de Loire-sur-Rhône qui est une des vitrines du Parc naturel régional du Pilat ?
Les miltant-es du CDEP (Collectif de Défense de l'Environnement du Pilat) veillent au grain et ne manqueront de vous informer afin de vous donner RDV lorsque nous aurons la réponse du maire Guy MARTINET.
En attendant, ils continuent leur découverte du Pilat à vélo et plus précisément dans la région de Condrieu sur les routes goudronnées et parfumées à certains résidus de l'incinération.
Les boucles touristiques du Rhône continuent donc à vive allure !
Les animaux sont en ETAT d'ALERTE à LOIRE-sur-RHONE dans le Parc naturel régional du Pilat !
Après le feuilleton "Saint-Romain-en-Gal", le sketch "Loire-sur-Rhône" ?
A suivre avec délectation
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Le groupe Panzani s’engage à exclure les oeufs de batterie !
- Par auraenvironnementparis
- Le 01/06/2017
- Dans Le groupe Panzani s’engage à exclure les oeufs de batterie
Engagement Groupe Panzani
Le Groupe Panzani est fortement engagé dans un programme responsable sur le bien-être animal consistant à développer l’élevage en plein air des poules avec l’objectif d’être à 100% d’oeufs hors cage d’ici 2025.
Communiqué Lustucru Frais du 30 Mai 2017 à Lyon :
Suite à un communiqué de l’association L214 sur les mauvaises conditions d’un élevage d’oeufs qui aurait fourni la société Lustucru Frais, celle-ci tient à apporter les précisions suivantes :
- La société Lustucru Frais partage l’indignation des consommateurs face à ces images insoutenables
- La société Geslin possède plusieurs élevages mais l’élevage incriminé n’a jamais fourni le moindre produit à la Société Lustucru Frais.
- Cependant et par principe de précaution, la société Lustucru Frais a décidé:
1. de réaliser immédiatement un Audit sur les conditions d’élevage de la société Geslin, audit qui sera confié à un cabinet indépendant, la société Véritas.
2. de suspendre tout approvisionnement auprès des oeufs Geslin dans l’attente des résultats de l’Audit.
La société Lustucru Frais -
AURA Environnement au tribunal administratif de Lyon CONTRE décharge NICOLLIN à Saint-Romain-en-Gal : la presse en parle
- Par auraenvironnementparis
- Le 30/05/2017
- Dans STOP à la décharge NICOLLIN à Saint-Romain-en-Gal (Rhône)
AURA Environnnement n'a pas gagné son référé suspensif
au tribunal administratif de Lyon
(pas de vices de forme)
pour empêcher la décharge NICOLLIN de continuer
à rendre la vie insupportable aux populations locales de
Saint-Romain-en-Gal dans le Rhône en face de Vienne !
L'affaire sera jugée au fond dans les prochaines semaines.
Notre avocat Me Antoine RUFFIE du barreau de Libourne défend la cause des riverains et des populations locales in solidum avec AURA Environnement et le Collectif de Protection de l'Environnement du Pilat !
mais GRANDE VICTOIRE POUR AURA Environnement
Le tribunal administratif de Lyon a reconnu qu'AURA Environnement était apte à ester en justice, conformément à nos statuts. Ce que contestaient l'avocat de NICOLLIN !
A suivre